Paru le 19/03/2015 | Relié sous jaquette 431 pages
Tout public
préface Dominique Fernandez | essai Jean-Claude Marcadé
Longtemps frappé d'ostracisme dans son pays, Edik Steinberg, né en 1937, est l'un des peintres les plus importants de la génération poststalinienne non-conformiste. Dans les années 1970, ranimant le suprématisme de Malevitch, il trouve son propre style qu'il nomme Métagéométrie. En 1985, Claude Bernard le découvre à Moscou. Il est le premier artiste de cette génération à qui la Galerie d'État Tretiakov consacre une rétrospective après la perestroïka. S'en suivront de nombreuses expositions dans les musées majeurs russes et européens. Cet homme brillant et infiniment attachant travaillait depuis 25 ans l'été à Taroussa et l'hiver à Paris où il est décédé en 2012. Deux ans après sa disparition, le musée Pouchkine lui a consacré sa première exposition à titre posthume.
Ses compositions de carrés, de croix, de cercles, de triangles et de lignes évoquent les corrélations universelles de la Terre et du Ciel et reflètent l'âme et l'immensité de la Russie.
