Collection(s) : Arts et anthropologies
Paru le 31/05/2012 | Broché 142 pages
Tout public
préface de Dominique Jarrassé
Artiste original, Édouard Moyse (1827-1908) se fit le chantre de la tradition juive et le défenseur des valeurs d'intégration du franco-judaïsme, au point d'être qualifié de « peintre des rabbins ». Jean Bernheim, esquissant un essai sur cette « peinture israélite », nous fait découvrir qu'au-delà des scènes religieuses, Moyse nourrissait l'ambition de mettre l'art au service d'un humanisme et d'une spiritualité sans exclusive, tout en menant les combats de son temps, par exemple contre l'antisémitisme. Peintre d'origine lorraine formé aux Beaux-Arts de Paris, Moyse, à côté d'oeuvres de Salon animées d'idéaux esthétiques classiques, tomba sous la fascination des couleurs de l'Algérie : ce fut pour lui en même temps la rencontre d'un judaïsme traditionnel, restitué à travers une série de pastels.
C'est là la première monographie d'un artiste méconnu et d'une oeuvre qui offre un rare regard, posé de l'intérieur, sur le judaïsme.
Jean Bernheim, est né le 16 décembre 1936. Il a une formation de juriste. Issu du Centre National d'Études Judiciaires - aujourd'hui École Nationale de la Magistrature - il a exercé les fonctions de magistrat en Bourgogne, en Franche-Comté et à Paris.
Il est arrière-neveu d'Édouard Moyse, son arrière grand-mère, Louise Moyse épouse de Mirthil Nathan était fille de Félix Moyse, frère d'Édouard.