Paru le 15/01/1998 | Broché 364 pages
Doctorat
La forêt s'intègre mal dans les comptes nationaux qui, en général, ne considèrent pas la croissance ligneuse comme une production, ignorent les véritables coûts associés à une surexploitation ou à une sous-exploitation des ressources, omettent de considérer les biens et services forestiers non marchands.
Ce mémoire discute des moyens de pallier de telles lacunes et établit plus particulièrement des méthodes adaptées aux deux premières d'entre elles.
L'approche proposée consiste ainsi à analyser successivement, pour les différentes structures possibles de peuplement, l'état physique des ressources, les variations affectant ces dernières (régénération, croissance, coupes, défrichement), les recettes et dépenses annuelles qui en résultent, enfin la valeur de la forêt et ses évolutions.
Ancien élève de l'Ecole polytechnique, ingénieur en chef du Génie rural, des Eaux et des Forêts, docteur es Sciences économiques de l'Université de Nancy II, Jean-Luc Peyron enseigne la gestion et l'économie forestières à l'ENGREF depuis de nombreuses années.
Il conduit par ailleurs des recherches dans le même domaine en association avec l'Institut national de la Recherche agronomique.