Collection(s) : Regards croisés
Paru le 20/11/2003 | Broché XX-315 pages
Public motivé
Stéphane Auvray, Roberto N. Galang Jr, Cristina T. Jimenez-Hallare | préface Charles J.-H. Macdonald
Après la fin de la seconde guerre mondiale, beaucoup prédisaient aux Philippines un développement rapide. Tout semblait alors réuni pour que se dessine un destin «à la japonaise».
La colonisation américaine avait ouvert l'accès aux marchés internationaux ; la démocratie avait été établie de façon précoce et les élites, formées à l'étranger, semblaient prêtes à relever tous les paris.
Un demi-siècle plus tard, le bilan est accablant. La croissance de l'Archipel est parmi les plus faibles d'Asie du Sud-Est et de larges pans de sa population restent confinés dans la misère.
En étudiant les clanismes et les vices du système politique, les auteurs de cet ouvrage montrent comment les élites ont confisqué le pouvoir et précipité le pays dans une spirale de l'échec dont on voit mal comment il parviendra à s'extraire.
Stéphane Auvray, 30 ans, est établi depuis avril 2000 aux Philippines où il est correspondant de presse indépendant. Il collabore avec le quotidien belge Le Soir et avec Radio France internationale. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris.
Cristina T. Jimenez-Hallare, 29 ans, est chargée de conférences au département d'histoire de la faculté des sciences sociales, à l'université Ateneo de Manille. Titulaire d'un master en histoire, elle s'intéresse plus particulièrement à la période coloniale américaine aux Philippines.
Roberto N. Galang Jr, 30 ans, est consultant en économie pour le bureau new-yorkais de LECG. Ancien responsable d'un groupe d'experts de l'Asian Institute of Management à Manille, il a publié plusieurs études sur la déréglementation en matière énergétique, sur les exportations de produits agricoles et les réformes gouvernementales. Titulaire d'un master en économie du développement de l'université d'Oxford, il a également enseigné à l'université Ateneo de Manille.