Collection(s) : Questions d'époque
Paru le 11/09/2003 | Broché 197 pages
Tout public
Le monde de l'éducation est en crise. Et le malaise vient de loin. Il s'est installé peu à peu dans l'«après-68», par une déstabilisation de l'institution scolaire, sous l'effet d'une mise en cause de la culture transmise et, par contrecoup, des enseignants.
L'Éloge de la culture scolaire n'est pas seulement une tentative pour remonter aux sources du malaise. Par delà la recherche des causes, Guy Coq pose un ensemble de questions incontournables sur les politiques éducatives conduites par les gouvernements de droite comme de gauche.
N'est-il pas temps de réfuter fermement l'accusation de «corporatisme» du mouvement enseignant ? Le dénigrement du prof peut-il longtemps tenir lieu de politique de l'école ? La frénésie de l'égalitarisme ne conduit-elle pas à une impasse avec l'accélération artificielle du nombre des bacheliers ? S'est-on assez interrogé sur le rôle de l'individualisme dans la société démocratique, vecteur de liberté mais aussi de déstabilisation d'une institution comme l'école ?
Ces interrogations et beaucoup d'autres - sur la laïcité et la religion à l'école, le besoin de la philosophie dans la pratique éducative, la question de l'autorité, la transmission des valeurs, etc. - font de ce livre, aboutissement d'une analyse sur la longue durée, un véritable document pour aborder les raisons du malaise enseignant, et le replacer dans un débat qui concerne la société tout entière.
Guy Coq, agrégé de philosophie, ancien professeur associé à l'IUFM de Versailles, a publié Laïcité et République aux Éditions du Félin.