Collection(s) : Carnets d'architectes
Paru le 24/03/2011 | Broché 192 pages
Tout public
Émile Aillaud (1902-1988) est une figure à la fois centrale et marginale de l'architecture de l'après-guerre en France. Centrale par l'ampleur de son oeuvre, qui va des décors éphémères aux grands ensembles en passant par l'architecture industrielle. Marginale parce qu'Aillaud s'est toujours écarté de l'urbanisme rationnel dominant.
Parmi les rares constructeurs de son temps à avoir suscité l'intérêt de la critique d'art, Aillaud a profondément renouvelé l'approche du logement de masse - avec la cité des Courtillières et la cité de la Grande Borne, notamment - et participé aux plus grands projets d'aménagement parisiens, dont la Tête Défense et l'opération des Halles. Plus d'un demi-siècle durant, il n'a eu de cesse de proposer une vision poétique de son art, fondée sur la courbe et la couleur, avec une attention particulière à la place de l'enfant dans la cité. Cet ouvrage est la première monographie à lui être consacrée depuis 1983.
Dominique Lefrancois, docteur en urbanisme, est chercheur associée au Lab'Urba de l'université Paris-Est Val-de-Marne. Elle travaille sur les questions des grands ensembles, de l'espace public et de l'insécurité dans les villes et a notamment publié Jean Millier, un hussard de l'architecture (AAM, Ante Prima, 2008) et Ville et Violence (éditions de la DGUHC, 2000).
Paul Landauer est architecte et docteur en histoire de l'architecture. Il est maître-assistant à l'École d'architecture, de la ville et des territoires à Marne-la-Vallée, chercheur l'Observatoire de la condition suburbaine (OCS) praticien du projet urbain et architectural. Il est notamment l'auteur de L'Architecte, la ville et la sécurité (PUF, 2009) et de L'Invention du grand ensemble. La Caisse des dépôts maître d'ouvrage (Picard, 2010).