Emile Combes : le fondateur spirituel de la laïcité : du séminaire de Castres à la loi de 1905

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 193 pages
Poids : 270 g
Dimensions : 15cm X 19cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7089-8417-2
EAN : 9782708984172

Emile Combes

le fondateur spirituel de la laïcité
du séminaire de Castres à la loi de 1905

de

chez Privat SAS

Collection(s) : Histoire

Paru le | Broché 193 pages

Tout public

14.90 Indisponible

Quatrième de couverture

Le fondateur spirituel de la laïcité

« Je suis un spiritualiste convaincu », écrivit ce président du Conseil dans la relation qu'il fit de son ministère, l'un des plus longs que connut la IIIe République. Cette spiritualité d'Émile Combes fut celle qui n'accepta le positivisme que pour sa méthode. Elle fut pourtant séduite par la pensée ambivalente de Renan. Aussi est-ce à la manière d'un schisme qu'il éleva dans une cathédrale de la libre-pensée une laïcité combattante face à une Église universelle et multiséculaire. Or, le rapport d'Aristide Briand devant la Chambre des députés devait donner à la vision de Combes une autre orientation, source d'une opposition entre la vision dite globale d'Émile Combes et la vision dite libérale d'Aristide Briand.

Dans cet ouvrage, l'auteur, Jacques Limouzy, apporte un regard nouveau en éclairant ce débat très français de considérations iconoclastes sur Émile Combes. Ce qui lui fait écrire que ce dernier a défendu une construction spirituelle, mais évidemment pas non religieuse de la loi de 1905, quand Aristide Briand en a fait un texte majeur du droit public des libertés. Jacques Limouzy donne corps à cette thèse en explorant les convulsions religieuses du pays natal d'Émile Combes, qui est aussi le sien, et son parcours comme élève puis enseignant au séminaire de cette ville jusqu'au vote de la loi de 1905.

Biographie

Jacques Limouzy est né à Castres, dont il fut le maire, neuf fois élu député du Tarn et membre de quatre gouvernements de la République sous les présidents Pompidou et Giscard d'Estaing.