Emile Pouget : 1906 : le congrès syndicaliste d'Amiens

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 143 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782915731095

Emile Pouget

1906
le congrès syndicaliste d'Amiens

de

chez Confédération nationale du travail-Région parisienne

Paru le | Broché 143 pages

Public motivé

15.00 Indisponible

édition et notes Miguel Chueca


Quatrième de couverture

Le lundi 8 octobre 1906, en présence de 300 délégués ouvriers, s'ouvre à Amiens le IXe Congrès de la toute jeune CGT, qui, après des débuts peu encourageants, a tiré le plus grand profit de son unification, en 1902, avec la Fédération des Bourses du travail. Après une semaine marquée principalement par la discussion d'une motion visant à l'établissement de relations permanentes entre la CGT et le Parti socialiste récemment unifié, il se clôt le 13 octobre par le vote à la quasi-unanimité de l'ordre du jour présenté par le secrétaire général de la centrale, Victor Griffuelhes. La résolution, très caractéristique de la doctrine du syndicalisme révolutionnaire, sera qualifiée quelques années plus tard de «charte» d'Amiens, et c'est sous ce nom qu'elle passera à l'histoire. Dans le présent texte, on trouvera les principaux épisodes du Congrès d'Amiens rapportés par un témoin et acteur privilégié, Émile Pouget, secrétaire adjoint de la CGT et responsable de l'hebdomadaire confédéral, La Voix du Peuple. Le texte, paru quelques semaines seulement après la clôture du Congrès d'Amiens, dans Le Mouvement socialiste, la revue animée par les intellectuels proches des milieux syndicalistes révolutionnaires, n'avait jamais été publié depuis. C'est pourquoi nous sommes d'autant plus heureux de pouvoir le mettre à la disposition des lecteurs d'aujourd'hui, présenté et annoté, à l'occasion du centenaire du Congrès d'Amiens.

Biographie

Émile Pouget naît en 1860 à Salles-de-Source, dans l'Aveyron. Il se rend à Paris en 1875, où il fréquente bientôt les groupes libertaires. En 1889, il commence à faire paraître Le Père Peinard. Délégué pour la première fois à un congrès de la CGT en 1897, il se voit confier, fin 1900, la rédaction de La Voix du Peuple, puis, en 1902, le secrétariat de la section des fédérations. Jusqu'à 1908, il contribue à l'animation des campagnes lancées par la CGT, rédige des brochures, donne des articles au Mouvement socialiste et écrit pour la tribune syndicale de L'Humanité. À Amiens, il participe à la rédaction de la motion Griffuelhes. Il est emprisonné, l'été 1908, après la journée sanglante de Villeneuve-Saint-Georges. Sorti de prison, il renonce à toutes ses responsabilités syndicales. Après l'échec du quotidien La Révolution, il continue d'écrire dans diverses publications et de travailler à la ré-édition de certaines de ses brochures. En 1914, il fait paraître une étude sur le taylorisme, L'Organisation du surmenage. Malade et déçu par l'évolution du mouvement syndical, il cesse de militer et continue de travailler jusqu'à sa mort, en 1931.

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