En finir avec la psychanalyse ?

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 226 pages
Poids : 310 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-490743-15-5
EAN : 9782490743155

En finir avec la psychanalyse ?

chez Les éditions de l'insu

Collection(s) : En intension

Paru le | Broché 226 pages

Public motivé

19.00 Disponible - Expédié sous 10 jours ouvrés
Ajouter au panier

présentation Laure Thibaudeau


Quatrième de couverture

Simplement remplacer le « la » de cet intitulé par « sa » fait jaillir une équivoque. Celle-ci répartit deux bords :

  • La pratique analytique, dans ses formes présentes, entrera-t-elle dans un déclin qui s'achèvera avec sa disparition ? Lacan n'écarte pas cette hypothèse quand il écrit, en 1967 : « C'est quand la psychanalyse aura rendu ses armes devant les impasses croissantes de la civilisation (malaise que Freud en pressentait) que seront reprises par qui ? les indications de mes Écrits. » Pour autant, peut-on tenir ce sort pour négatif, puisqu'il est suggéré en même temps que les Écrits pourraient inviter à une régénération de la découverte freudienne, soit qui ne dépendrait plus de l'aléatoire des cures (mais de quelle pratique alors), soit qui, grâce à une réussite de la passe, aurait surmonté l'aléatoire du psychanalyste ?
  • Par ailleurs, si c'est de « sa » qu'il s'agit (dont fleurit une autre équivoque !), encore faut-il se mettre d'accord, a minima, sur ce qu'on entend par fin d'une psychanalyse. Certes, il ne s'agit pas d'une guérison : la psyché, qui n'est pas l'âme, mais cette matière insondable que le langage a mise en fission, ne saurait être malade, pas plus qu'un lapsus ou un mot d'esprit. La fin, ce pourrait être la paix, ou encore l'acceptation de la réalité que le procédé analytique aurait décontaminé des mauvais tours que lui inflige le surmoi. Cependant, dans sa radicalité, la psychanalyse est une option susceptible de rendre caduques magie, religion, et leurs avatars contemporains. Elle ne pourra tenir sa promesse qu'en étant capable d'affronter, autrement que par le « je n'en veux rien savoir de la science », l'angoissant bas-bruit de la condition existence et l'inexplicable hors-temps de la libido. Tel est le butoir à explorer.