Collection(s) : Eden noir prestige
Paru le 18/10/2002 | Cartonné 80 pages
illustrations Philippe Lechien
Ils sont trois comme les Pieds Nickelés mais on les appelle les Trois Mousquetaires qui étaient quatre. Banlieusards, anciens syndicalistes radiés, ayant renoncés définitivement au travail salarié et honorable, ils se réunissent une fois par mois à Paname dans un rade de la rue Alexandre-Dumas. Là, ils élaborent des coups d'arnaque en professionnels, de préférence sur le dos du patronat. En cet automne 2002, la Patrie reconnaissante de ses Grands Hommes allait exploiter le bicentenaire de la naissance de Dumas et lui faire quitter sa banlieue pour les hauteurs du Panthéon. Une aubaine exceptionnelle ! Mais que faire d'un tel événement quand on est les Trois Mousquetaires, quand on adore Depardieu dans l'histoire du Comte de Monte Cristo et lorsqu'on a son Q. G. dans la rue du «métis», auteur prolifique de best-sellers flamboyants, populaires et éternels ? Un coup d'éclat et mémorable, sûr !, si possible sans perdre son âme de prolo.
Jean-Bernard Pouy est né à Paris en 1946. Après une multitude de métiers dont celui de chômeur, il entame une carrière de journaliste et finit par s'imposer comme écrivain et scénariste. Il signe entre autres pour la Série Noire «Nous avons brûlé une sainte», «Le cinéma de papa», «La belle de Fontenay», «Les Roubignolles du destin». En 1995, il participe à la création de la maison d'édition «Baleine». Défenseur inconditionnel du roman populaire, la source du genre, il crée le personnage de Gabriel Lecouvreur, dit Le Poulpe, détective libertaire. Plébiscitées par le public, les aventures du Poulpe deviendront une série culte.
Philippe Lechien est né à Paris en 1955. Diplômé en psychologie, il voue très tôt une passion pour l'illustration et les paysages urbains. Ses nombreux voyages nourrissent son œil et sont prétextes pour enrichir son art. Pendant six ans, il vit à New York qui lui offre les décors qu'il affectionne : bars populaires, clubs de jazz, le quartier de Lower East Side, son lieu de résidence. De retour à Paris, il collabore à différents titres de la presse hebdomadaire dont Le Nouvel Observateur. Spectateur attentif et interprète sensible des vibrations urbaines, il s'affirme, aujourd'hui, comme l'un des illustrateurs les plus doués de sa génération.
