En mai 1940, fallait-il entrer en Belgique ? : décisions stratégiques et plans opérationnels de la campagne de France

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XII-349 pages
Poids : 700 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782717851366

En mai 1940, fallait-il entrer en Belgique ?

décisions stratégiques et plans opérationnels de la campagne de France

de

chez Economica

Collection(s) : Campagnes & stratégies

Paru le | Broché XII-349 pages

Public motivé

33.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Le temps est venu d'une histoire dépassionnée de la défaite militaire de 1940 : les faits sont maintenant bien connus et le recul permet des analyses sereines. Mais pour aborder ce sujet d'histoire militaire, encore faut-il tenir compte de ses spécificités techniques. C'est ce que fait l'auteur, historien et praticien, qui à partir d'une étude exhaustive des archives et des travaux historiques récents, a analysé toutes les décisions stratégiques ayant conduit aux plans opérationnels de la campagne de 1940. Cette analyse technique donne une explication claire des choix opérationnels faits par l'état-major français et aussi du résultat des affrontements. Elle apporte d'intéressantes mises au point et conduit à réviser ou tout au moins à nuancer nombre de jugements sur ce désastre militaire. L'étude du général Chaix montre en effet que l'entrée des Alliés en Belgique a facilité l'exécution du plan allemand, conçu justement pour tirer parti de cette manoeuvre. Mais elle révèle surtout que ce désastre militaire s'explique d'abord par les capacités opérationnelles des forces allemandes, bien supérieures à celles des Alliés, dans les domaines des liaisons radio, de l'aviation de bombardement, de la défense antiaérienne, des tactiques d'infiltration de l'infanterie et, bien sûr, dans celui de l'emploi des unités blindées et motorisées.

Biographie

Le général de division (CR) Bruno Chaix, a pu, pendant sa carrière active, approfondir les problèmes de doctrine et de planification opérationnelle dans des Grandes Unités et à l'état-major de l'armée de Terre, puis au niveau interallié, comme chef de la Mission militaire française auprès du Commandement OTAN Centre-Europe. Docteur en Histoire, il a soutenu à l'Université de Paris I, Panthéon-Sorbonne, une thèse sur les plans de Belgique en 1940.