Environs du bouc : poésie...

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 125 pages
Poids : 175 g
Dimensions : 12016cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35516-164-3
EAN : 9782355161643

Environs du bouc

poésie...

de

chez Ed. de l'Amandier

Collection(s) : Poésie

Paru le | Broché 125 pages

15.00 Indisponible

suivi d'un entretien avec Pascal Quignard


Quatrième de couverture

Accents graves

Accents aigus

[...] Sophie Loizeau, après le très remarqué La Nue-bête [...], a resserré ses thèmes de prédilections en les poussant aux extrêmes (sensualité et violence des corps et des membres, éléments naturels et faune en alerte...) à travers ses petits poèmes païens au vers long et comme hors d'haleine [...]. Sophie Loizeau a réussi là à écrire au plus près de son corps, écartant tout sentimentalisme ou afféterie [...] On pourra être soit dérouté soit enchanté par cette jubilation dilatée dont elle témoigne. Et c'est pour cela - pas de juste milieu - que ce recueil, à n'en pas douter, fera date.
Thierry Clermont, Le Figaro littéraire 24 mars 2005

[...] Avec Sophie Loizeau, on remonte les lunaisons, on franchit les ères, on donne consistance à ce qui de la nuit sexuelle monte à la conscience, s'incarne en corps de désir et désirs du corps...
Richard Blin, Le Matricule des anges n°62, avril 2005.

[...] Par-delà la jubilation et l'effroi, Sophie Loizeau fait preuve d'une étonnante capacité à retrouver sur la page, en quelques mots, la pétulance du désir, l'élan vital qui le porte et parfois l'interdit - un désir mêlé d'abandon et de révolte. Drôle parfois (en particulier dans « Ex voto »), enlevé souvent (c'est bien le moins), appelant à la rescousse de très archaïques figures dont celle de Pan, les poèmes réunis ici, comme le note Bernard Noël en guise de présentation laudative « dressent des organes inattendus, projettent des figures inconvenantes, cherchent l'accouplement avec l'oeil qui les touche. Il faut que lire comme écrire soit une tâche organique... ».
Bertrand Leclair, La Quinzaine littéraire, mai 2005

[...] Attention, rien d'égrillard ici, l'accent est grave, sombre, comme l'animalité que nous frôlons sans cesse, comme cette « frénésie en pleine nature / ce bas plissement parallèle au pli de l'aine faille aînée qui sève / d'être vue ».
Patrick Kéchichian, Le Monde 24 juin 2005

Du même auteur : Sophie Loizeau