Et filii

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 292 pages
Poids : 396 g
Dimensions : 15cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-37055-149-8
EAN : 9782370551498

Et filii

de

chez Le Tripode

Paru le | Broché 292 pages

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Quatrième de couverture

Dans un coin négligé de France, la vie suit son cours. L'usine du pays a fermé ses portes et nourrit les rancoeurs. Un homme, obsédé par sa révolte, s'est suicidé. Un vieux couple de Hollandais a été retrouvé dans une cave, sauvagement assassiné. Une femme de ménage a risqué sa vie. L'institutrice est en prison. Et un artiste, aveugle, sculpte le visage des morts afin de les sauver de l'oubli... Un jeune séminariste, lui-même hanté par la disparition de son père et le questionnement de sa vocation, se décide à recueillir la parole de chacun pour tenter de comprendre.

Mûri pendant des années, et filii est le texte le plus ample que Patrick Da Silva ait écrit à ce jour. Entre lyrisme et crudité, polar social et récit d'une émancipation, le roman se lit au fil des pages comme le portrait polyphonique d'un village au bord de l'abîme. Après Au cirque et Les pas d'Odette, il s'agit du troisième texte de l'auteur publié au Tripode.

« Si je lis c'est d'abord que j'ai entendu lire ; et ce n'était pas le soir dans mon lit, ni à l'école, des histoires pour enfants - certes on m'a bien offert quelques albums ; je me souviens de Frou le lièvre et de Bourru l'ours brun, des images surtout - non, c'était le dimanche et c'était à la messe. »

Patrick Da Silva, du dimanche

« C'est qu'ici on confond les morts et les tombeaux, qu'on croit honorer les morts, qu'on ne révère que les tombeaux, parce que les morts ils ne sont pas dans les tombeaux, ils ne sont pas entre les murs ; s'ils crèchent quelque part ce n'est pas même dans les photographies, les tableaux les dessins, pas même dans les bustes qui n'impriment qu'une cicatrice fugace des coups de vent, de soleil, de tonnerre, de neige qu'ils ont été. S'ils crèchent désormais quelque part c'est dans la langue que l'on parle entre nous, après eux. Là, dans la jactance commune, je le sais comme lui, les morts, ils bandent encore. »

Du même auteur : Patrick Da Silva