Et maintenant... Québec quoi ?

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 132 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 13cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84301-262-4
EAN : 9782843012624

Et maintenant... Québec quoi ?

de

chez Aléas

Paru le | Broché 132 pages

Tout public

12.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Yves Côté habite le sud-ouest de la France depuis 1995. Québécois de nationalités canadienne et française, il a suivi avec intérêt le fil des événements récents du quatrième centenaire de la Ville de Québec ; en particulier ceux qui se sont déroulés en France. Dans un rappel des choses souvent décapant, aidé de sources médiatiques, il nous livre aujourd'hui ce qu'il retient d'une année aux allures trompeusement festives.

Depuis l'été 1967, alors que se déroulait l'Exposition Universelle de Montréal sous le thème de Terre Des Hommes, comme jamais auparavant une phrase se mit à marquer l'esprit des Français presque autant que celui des Québécois. Après deux siècles de distance choisie de la part de la France, un pont était jeté au-dessus de l'Atlantique en direction de ces derniers. Si cela ne fut pas sans remous, sans nuance non plus avec le temps, l'initiative française eut pour avantage de faire s'ouvrir les portes nord-américaines comme jamais aux citoyens et entreprises de ce pays.

En un automne à l'Été des Indiens tardif, une déclaration faite à Québec lors du Sommet de la Francophonie est venue rompre, de manière officielle et sans doute irréparable, les liens de complicité qu'entretenaient concrètement la France et le Québec. Pour s'amadouer un Canada anglais paraissant à l'abris des tumultes économiques, ce fut en absence de tout débat politique chez lui à ce sujet, comme s'il voulait le faire en catimini de son peuple, ses propres électeurs inclus, que Nicolas Sarkozy s'est déterminé à agir au nom de son pays. En octobre dernier, après que quelques amis lui aient préparé le terrain là-bas et avant que quelques autres tentent de lui en assurer les arrières, il essaya de tuer l'espoir d'indépendance qui reste chez la majorité des cousins français du Québec.

Ceux-là même qui représentent quatre-vingts pour cent des habitants de la toujours "Belle Province" et que le président qualifia lui-même de "frères"

Et a-t-il réussi son coup ?

À en croire notre auteur, malgré le silence qui règne en France à ce sujet, on peut se permettre d'en douter.