Collection(s) : Cahiers d'Arfuyen
Paru le 28/05/2004 | Broché 111 pages
Je n'aurai mangé que mon pain, Respiré que mes seuls rosiers, Tordu, tel un panier d'osier, Que des mots clairs et familiers. Comme un oiseau, dans un pommier, J'aurai chanté, émerveillé, Sans jamais penser que demain Ce sera mon tour de rêver Aux vitres de l'éternité.
Maurice Carême