Collection(s) : Le savoir de Mantice
Paru le 20/09/2006 | Broché 242 pages
Doctorat
publié par le Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance
À la Renaissance, il est rare que la création littéraire ne s'accompagne pas d'une réflexion sur les moeurs collectives ou les conduites individuelles: l'esthétique ne se dissocie pas de l'éthique. Pourtant, lorsqu'un écrivain élabore un mode de vie et, au-delà, un rapport au monde, il le fait à travers des formes. C'est par ce biais que les études réunies dans le présent volume abordent la question. Le terme «forme» peut ici renvoyer à un genre traditionnel, comme la tragédie, à un genre non théorisé, comme le passetems, à une forme fixe dans un emploi particulier, comme le sonnet satirique, ou même à un type de texte, comme la conversation dans le roman pastoral. Si ces formes aident l'écrivain à exprimer une éthique, il n'est pas à exclure qu'en retour elles modèlent sa pensée.
Le savoir de Mantice est la nouvelle collection des travaux du Centre d'Études Supérieures de la Renaissance de Tours. On y trouve la publication des séminaires et des colloques tenus par ce centre de recherche, ainsi que des études concernant la Renaissance, la genèse du sujet moderne et la présence de l'Antiquité dans les savoirs humanistes.
Bruno Méniel, ancien élève de l'École Normale Supérieure, agrégé de lettres modernes, est Maître de Conférences en littérature du XVIe siècle à l'Université Rennes 2. À la faveur d'un détachement au CNRS, il a été accueilli pendant deux ans au Centre d'Études Supérieures de la Renaissance, à Tours. Il travaille en particulier sur les rapports entre éthique et poétique, de la Renaissance à l'âge baroque. Il a publié Renaissance de l'épopée (Droz, 2004).
