Etre, conscience, félicité : la Pancadasi (les Quinze chapitres)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 319 pages
Poids : 386 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782863161302

Etre, conscience, félicité

la Pancadasi (les Quinze chapitres)

de

chez Accarias-L'Originel

Collection(s) : Advaita

Paru le | Broché 319 pages

Public motivé

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traduit du sanskrit par et annot. Annie Cahn-Fung | préface Michel Hulin


Quatrième de couverture

Le nom de Vidyaranya (littéralement «forêt de sagesse») est un des plus glorieux de l'école védântique non dualiste fondée au VIIIème siècle par l'illustrissime Shankara. Il est aussi l'un des rares philosophes de l'Inde ancienne dont les dates soient connues avec précision: 1297 1386. La Pañcadasi ou «(Traité) en quinze (chapitres)» a constamment recours à des exemples concrets et à des comparaisons suggestives.

On sait que l'«orthodoxie» shankarienne s'est assez rapidement scindée en deux courants, nommés, d'après les oeuvres majeures ayant inauguré ces traditions divergentes, «École de Bhamati» et «École de Vivarana». Dans la Pañcadasi, Vidyaranya continue à manifester une certaine prédilection pour le modèle du reflet: c'est le seul brahman qui prend l'initiative de se disperser en une multitude infinie de «reflets» de lui-même.

Cependant, ce n'est pas l'élément philosophique abstrait qui domine dans la Pañcadasi. De vastes développements y sont consacrés aux thèmes védântiques classiques des quatre états de la conscience (veille, rêve, sommeil profond et contemplation non-duelle), des trois corps (grossier, subtil et causal) et des cinq revêtements du Soi, etc., ainsi qu'aux «Grandes paroles» des Upanishads (dont le célèbre tat tvam asi est le prototype). Dans la plus pure tradition shankarienne, Vidyaranya ne cesse de rappeler que seule la pure connaissance de soi (comme identique au brahman) conduit à la délivrance.

À cet égard, il admet pleinement l'idée du «délivré en cette vie même», lequel est censé goûter dès ici bas cette «félicité du brahman» dont les joies terrestres ne sont qu'un pâle reflet.

La traduction des «Quinze chapitres» que nous propose ici Madame Annie Cahn-Fung - la première dans notre langue - se recommande par sa précision et sa grande lisibilité. Grâce à elle, un des chefs-d'oeuvre du Vedânta non-dualiste devient enfin accessible au public français curieux des choses de l'Inde.