Collection(s) : Nomino ergo sum
Paru le 30/09/2015 | Broché 182 pages
Public motivé
préface Georges Botet Pradeilles
Étude du paria
Être le vilain petit canard dans une famille, la tête de Turc dans un groupe, ou le paria dans une société, revient à vivre dans la différence marquée et implicite, dans l'indifférence, voire dans la cruauté.
Les instances qui composent le monde du vivant comme l'identité et la différence à travers le chaînage généalogique, l'attraction et la répulsion retranscrites et activées dans le champ émotionnel de l'humain par le biais du langage et de la sphère affective, ou, encore, le pouvoir de telle entité sur telle autre, n'entraîneraient-elles pas, dans le cadre d'une configuration bien spécifique, le télescopage de certaines d'entre elles, ce qui amènerait, alors, à considérer un semblable comme n'ayant pas de spécificité qui lui soit propre, et ainsi à s'en servir comme d'exutoire, à défaut de l'inscrire dans l'univers du non nommé, voire de l'innommable ?
Titulaire d'un doctorat en sciences du langage et chercheuse associée au Laboratoire ORACLE (université de l'île de la Réunion, France), Marcienne Martin est l'auteur de nombreux ouvrages parus aux éditions L'Harmattan, dont Des humains quasi objets et des objets quasi humains (2009) et Se nommer pour exister - L'exemple du pseudonyme sur Internet (2012). Membre du comité de rédaction de la Nouvelle Revue d'Onomastique, secrétaire générale de l'I.P.EtM. (Institut Psychanalyse Et Management), co-directrice de la collection « Nomino ergo sum », dédiée à la nomination, aux éditions L'Harmattan, cette chercheuse a donné des conférences touchant l'onomastique et les NTIC en France et à l'étranger (Europe ; Canada : universités de Montréal, McGill, Concordia, d'Ottawa et de Sudbury ; États-Unis : Massachusetts Institute of Technology [MIT] à Cambridge). Elle écrit aussi des articles en relation avec ces domaines de recherche.