Etudes sur la théorie stoïcienne de l'action

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XII-544 pages
Poids : 908 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7116-2394-5
EAN : 9782711623945

Etudes sur la théorie stoïcienne de l'action

chez Vrin

Collection(s) : Textes et traditions

Paru le | Broché XII-544 pages

Public motivé

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Angelo Giavatto, Marie-Odile Goulet-Cazé, Frédérique Ildefonse et al.


Quatrième de couverture

Le vivant est supérieur au non-vivant par deux traits, la représentation et l'impulsion (Philon d'Alexandrie).

Une représentation n'entraîne pas, en l'absence d'assentiment, une impulsion pratique (Plutarque).

Il faut que je me promène : c'est seulement quand je me suis dit cela et que j'ai approuvé cette idée qui est mienne qu'alors je me promène (Sénèque).

La tendance première que possède l'animal vise à se conserver lui-même, parce que la nature le rend attaché à lui-même dès l'origine (Diogène Laërce).

Si tout arrive par le destin, il s'ensuit bien sûr que tout arrive du fait de causes situées en amont, cependant non pas du fait de causes principales et complètes, mais du fait de causes auxiliaires et prochaines. Si ces dernières ne sont pas en notre pouvoir, il ne s'ensuit pas que l'impulsion non plus ne soit pas en notre pouvoir (Cicéron).

Pour l'être raisonnable, la même action qui est conforme à la nature est aussi conforme à la raison (Marc Aurèle).

Les principes qui permettent aux stoïciens d'expliquer l'action sont naturels et mettent en jeu deux domaines : d'une part l'étude des actes ou des états mentaux par lesquels un animal, et plus particulièrement un animal rationnel, devient agent ; d'autre part l'inscription de cet agent dans un environnement, du corps qui l'affecte immédiatement au tout du cosmos. De là vient la délimitation des objets sur lesquels se concentrent les études du présent ouvrage : les rapports complexes qui unissent les notions de représentation ((...)), d'impulsion ((...)), d'assentiment ((...)) et de raison ((...)), et la manière originale dont les stoïciens ont pensé cette inscription de l'agent dans le monde, à la fois en tant qu'il est un vivant (par la notion d'attachement à soi) et en tant qu'il est un corps (par la notion de causalité).