Collection(s) : Au singulier
Paru le 01/10/2005 | Broché 176 pages
Tout public
Vous êtes malheureux sans le savoir. Car de là vient la misère de l'homme ; de ne pouvoir s'envoler, de l'avoir oublié. Que dirait-on si l'on oubliait de nager, de marcher, de rester debout, de s'asseoir ?
Le Piéton de l'air.
Plus de dix ans après la mort de Ionesco, ces lignes nous rejoignent, au coeur d'une Europe doutant de ses racines, amnésique de ses certitudes.
L'itinéraire atypique du dramaturge qui se disait «un incroyant plein de foi» sera peut-être pour nous «le pont d'argent, éblouissant de lumière» qui reliait les deux bords de l'abîme et submergeait de joie le Piéton de l'air... Puisse-t-il dire aujourd'hui, de là-haut : «Je comprends, maintenant, je comprends la raison de cette joie.»
Le cheminement intérieur de Ionesco est son secret et le secret de Dieu. La démarche critique de Marguerite Jean-Blain s'est voulue courtoise, amicale, respectueuse du texte avant tout et de ceux qui avaient connu l'auteur. Cet essai propose une approche - une approche seulement - de l'itinéraire spirituel d'Eugène Ionesco.
Marguerite Jean-Blain est l'auteur d'une thèse de Lettres et Arts intitulée «Descente aux Enfers et psychopompes chez Ionesco» (Aix-en-Provence, 2000) et d'une édition critique et commentée, aux éditions Champion, de Maximilien Kolbe, opéra du compositeur Dominique Probst, dont Eugène Ionesco fut le librettiste (2005).
