Europe, n° 1128. Shakespeare

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 382 pages
Poids : 430 g
Dimensions : 13cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35150-128-3
EAN : 9782351501283

Shakespeare

chez Europe

Serie : Europe. Vol 1128

Paru le | Broché 382 pages

Public motivé

Revue
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Quatrième de couverture

C'est en 1623, sept ans après la mort de Shakespeare, que fut publié en Angleterre le fameux in-folio - plus familièrement appelé « First Folio » - sans lequel nous ne disposerions que d'une partie de l'oeuvre de ce prodigieux dramaturge.

Grâce à deux acteurs de sa compagnie, John Heminges et Henry Condell, de nombreuses pièces telles que Macbeth, Le Conte d'hiver ou La Tempête furent ainsi récupérées sous forme manuscrite et sauvées de l'oubli.

Le quatrième centenaire de cet événement est l occasion de faire le point sur Shakespeare et les recherches fécondes qui lui sont consacrées en ce début de XXIe siècle. Qu'il s'agisse de son théâtre ou de sa poésie, de la question centrale de la traduction de ses oeuvres, de leur mise en scène ou de leur adaptation à l'écran ou à l'opéra, de thèmes en résonance avec l'actualité comme ceux de l'environnement ou de la représentation des femmes, de la présence de la science dans le corpus théâtral, des rapports à la fois subtils et complexes que Shakespeare pouvait entretenir avec l'épineuse question de la religion, ce numéro d' Europe ouvre de multiples perspectives.

Tout en resituant Shakespeare dans son époque turbulente et passionnée, il explore des aspects captivants de l édition de ses oeuvres et de leur réception par les lecteurs et le public à travers les siècles.

Il montre aussi à quel point le théâtre de Shakespeare a été précurseur de l'idée européenne, aussi bien sur le plan physique, par le truchement des compagnies ambulantes d'acteurs anglais venant jouer sur le continent, que sur le plan intellectuel. Comme l'observait jadis Henri Fluchère, toute quête que l'on fait dans l'oeuvre de ce magicien de la scène et de la langue apporte sa récompense, sous la forme d'un surcroît de lucidité : « Qu'est-ce que l'intelligence critique, après tout, sinon la faculté de découvrir des rapports nouveaux entre l'oeuvre et nous-mêmes ?

Il est réconfortant de penser que l'oeuvre de Shakespeare, sollicitée de toutes parts, a toujours de nouvelles réponses à nous faire, et qu'elle ne sera pas, de longtemps, épuisée. »