L'Europe, un espace de liberté : le rôle politique de l'individu en des temps de nationalisme

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : VI-110 pages
Poids : 280 g
Dimensions : 18cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7178-7007-7
EAN : 9782717870077

L'Europe, un espace de liberté

le rôle politique de l'individu en des temps de nationalisme

de

chez Economica

Collection(s) : Les cahiers rouges

Paru le | Broché VI-110 pages

Public motivé

22.00 Indisponible

traduit de l'allemand par Béatrice Aubert | publié par la Fondation Jean Monnet pour l'Europe


Quatrième de couverture

L'Europe est confrontée à un défi comparable à celui qu'elle avait déjà connu à la fin du XVIIIe siècle. C'est à cette époque que furent inventés l'État national démocratique et, dans son sillage, le concept de citoyen. Le citoyen, politiquement individualisé et libre de critère d'appartenance lié à l'origine, participe à la définition de l'ordre politique et juridique de son pays et il le fait en portant son regard vers l'avenir. A cette individualisation politique du citoyen s'opposent, de nos jours, des courants nationalistes. Ceux-ci cherchent à enfermer, à nouveau, les personnes dans une identité collective liée à l'origine et à une vision passéiste.

En dépit de cela, on voit émerger, dans l'Union européenne, une nouvelle figure étatique. Cette figure n'est pas un nouvel Etat ; elle repose, bien davantage, sur l'idée d'une institutionnalisation de la coopération. Les citoyens qui ont acquis leur individualisation politique peuvent devenir des citoyens européens, même si le pays dont ils sont ressortissants n'est pas membre de l'Union européenne.

Les extraits de textes des auteurs suisses Denis de Rougemont (1965) et Alfred Kölz (2002) montrent certaines lignes convergentes entre la Suisse et l'Europe. La conception qu'on se fait, en Suisse, de l'Etat, conception fondée sur l'individualisation et le fédéralisme, n'est pas sans lien avec la culture politique qui se développe actuellement en Europe.

Biographie

Gret Haller (* 1947) étudia à l'Université de Zurich, où elle obtint un doctorat dans le domaine des droits de l'homme. Dès 1975, peu après l'entrée en vigueur en Suisse de la Convention européenne des droits de l'homme, elle occupa le poste de collaboratrice scientifique de ce domaine à l'Office fédéral de la justice. Etablie à Berne, elle pratiqua comme avocate indépendante de 1978 à 1984, puis fut membre du gouvernement de la ville de Berne. Elue au Conseil national, elle le présida en 1993/1994. Passée à la diplomatie, elle fut nommée ambassadrice de Suisse auprès du Conseil de l'Europe, à Strasbourg, puis nommée par l'OSCE médiatrice des droits de l'homme à Sarajevo, de 1996 à 2000. De 2006 à 2011, chercheuse associée à l'Université Goethe de Francfort s. M., elle travailla dans le domaine de la philosophie du droit. Actuellement, elle se consacre à l'écriture politique - voir notamment www.grethaller.eu. En 2004, l'Université de Saint-Gall lui décerna le titre de docteur honoris causa.