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Paru le 13/11/2002 | Broché 131 pages
Public motivé
Face à la domination d'Hollywood sur le marché mondial du cinéma et de l'audiovisuel, de nombreux Etats, récemment suivis par l'Union européenne, ont réagi. Comment ? En subventionnant leurs industries du film, ou même en imposant des quotas à leurs chaînes de télévision. En 1993, le gouvernement américain répliquait et réclamait l'abolition de ces mesures, jugées contraires à la libre-concurrence.
De ce conflit allait naître la formule «exception culturelle», qui a donné lieu à bien des contresens et à laquelle on préfère désormais celle de «diversité culturelle».
Les politiquees publiques visant à soutenir les industries nationales du cinéma et de l'audiovisuel ont-elles été les mêmes dans tous les pays ? Comment la confrontation de 1993 s'est-elle déroulée et à quoi a-t-elle abouti ? Quels ont été les arguments pour et contre les mesures de soutien aux industries culturelles ?
Et maintenant, comment se présente l'avenir ? Les partisans du libre-échange pur et dur vont-ils reprendre l'offensive ? Et que peut-on dire, enfin, du projet de l'Unesco visant à promouvoir la diversité culturelle à l'échelle mondiale ?
Bernard Gournay, conseiller-maître honoraire à la Cour des comptes, est aujourd'hui membre de la commission nationale française pour l'Unesco. Il a participé, ces dernières années, au «Programme d'évaluation des politiques culturelles nationales» du Conseil de l'Europe. En 1998, il a présidé le forum «Recherches sur les politiques culturelles» à la Conférence intergouvernementale sur les politiques culturelles pour le développement, qui s'est tenue en mars-avril 1998 à Stockholm, à l'initiative de l'Unesco.