Exil : témoignages sur la guerre d'Espagne, les camps et la résistance au franquisme

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 179 pages
Poids : 1000 g
Dimensions : 25cm X 25cm
Date de parution :
EAN : 9782862664484

Exil

témoignages sur la guerre d'Espagne, les camps et la résistance au franquisme

chez Loubatières

Paru le | Relié 179 pages

Public motivé

35.50 Indisponible

Quatrième de couverture

La guerre d'Espagne, l'exil, la résistance... Ce livre de mémoire et d'actualité donne la parole aux anonymes qui ont lutté presque à mains nues contre le fascisme. Au fil des témoignages, l'espoir que la liberté finit toujours par s'imposer éclaire ces pages, parfois sombres, d'une lumière réconfortante.

« C'en est trop ; vraiment l'on se rend compte des horreurs qu'engendrent la guerre et ses terribles conséquences. Est-ce possible qu'au XXe siècle pareil carnage se produise, que pareilles atrocités soient permises. Le coeur éclate de contempler un si lamentable spectacle et des larmes silencieuses coulent dans bien des yeux, » Joseph Noëll maire de Prats-de-Mollo en 1939.

« Les enfants, dans la cour de la prison, étaient en culottes, avec un drap et une petite couverture. Ils devaient rester là toute la journée, même s'ils pleuraient, tu ne pouvais les prendre. Moi, j'étais toujours punie parce que dés que j'entendais pleurer des enfants, je m'échappais, ne serait-ce que pour les balancer un peu. Je me souviens d'Alfredo, il était très beau. Sa mère était enfermée dans une chambre pour qu'elle ne prenne pas son enfant. Tu voyais la mère pleurer à la fenêtre, l'enfant pleurer dans la cour, et moi pleurant de rage contre les fonctionnaires. La prison des mères est le pire que tu puisses imaginer. » Petra Cuevas, emprisonnée en Espagne.

« Comment veux-tu que je me souvienne de toutes les actions auxquelles j'ai participé. J'ai fait sauter les quatre ponts sur la Vienne, dynamité de nombreux convois de trains, combattu dans la forêt de Rochechouart, à Confolens, à Chabannais. Le sabotage de la ligne de haute tension qui allait vers Royan et La Rochelle est mon oeuvre. Tout seul, j'ai dynamité un train d'Allemands qui se dirigeait vers Angoulême.

  • Qu'as-tu fait après ton combat dans la Résistance, Ramon ?
  • Que devais-je faire ? Retourner en Espagne. Là, la lutte n'est pas encore terminée. »

Ramon Vila Capdevila « Capitaine Raymond ».

Biographie

Progreso Marin est né à Toulouse de parents exilés. Poète, il a publié dans les revues Encres vives, l'En-Je lacanien et un recueil, Écluse, suivi de Buées, aux éditions Noir & Blanc.
Son livre de mémoire vive, Dolores, une vie pour la liberté, a rencontré un écho favorable chez les lecteurs et de nombreuses rencontres lui ont permis de rassembler des témoignages inédits et forts sur cette période de la guerre d'Espagne et de l'exil, qui seront bientôt publiés.