Collection(s) : Les cahiers de la FACIM
Paru le 18/01/2005 | Broché 81 pages
Public motivé
Je devais avoir six ans. Assise par terre sous la galerie, attentive, prête à l'émerveillement, je regardais Jean Paulhan jouer à la pétanque. Il portait peut-être un manteau qui ressemblait à une cape, faisait quelques pas très légers, et puis, comme les personnages des dessins de Folon... je crois qu'il s'envolait.
Françoise Clément
Une rencontre africaine
«Depuis la Savoie ou depuis Les Lettres Françaises, les chemins de Paul Pilotaz et Jean Paulhan vont si bien à la rencontre l'un de l'autre, leurs parcours sont si symétriques qu'il serait sans doute inopportun de voir en cette rencontre la moindre oeuvre du hasard !
En 1950, Paul Pilotaz reçoit le prix de la Guilde du Livre pour La part de ciel qui, dans le langage le plus sobre et le plus simple, décrit l'apprentissage sur le sol africain d'une certaine fraternité. Dominique Aury, secrétaire de La Nouvelle Revue Française dirigée par Jean Paulhan, fait partie du jury de la Guilde et organise la rencontre de Paulhan et Pilotaz, initiant de cette façon une amitié durable et profonde que seule la mort de Paulhan brisera. Les séjours de Jean Paulhan et Dominique Aury à la Pommeraie, à Gilly sur Isère, seront fréquents et tous deux se rendront également en Guinée à l'invitation de Paul et Lily Pilotaz...
Ce sont les chemins de ces deux hommes si semblables et si différents, si complémentaires, qui sont décrits et reparcourus dans cet ouvrage, à travers les témoignages sincères de ceux qui les ont côtoyés.» Jean-Paul Pilotaz