Faire face ! : textes autobiographiques d'un officier breton au service de la France

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 579 pages
Poids : 800 g
Dimensions : 16cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-916579-39-9
EAN : 9782916579399

Faire face !

textes autobiographiques d'un officier breton au service de la France

de

chez YoraN

Paru le | Broché 579 pages

Tout public

19.00 Disponible - Expédié sous 5 jours ouvrés
Ajouter au panier

Quatrième de couverture

Un document unique sur l'itinéraire d'un officier dissident

Les écrits autobiographiques du général Pierre Vallerie (Rennes 1903 - Saint-Malo 1988), établis et annotés par son fils Erwan Vallerie, illustrent le cheminement d'un officier de tradition, sorti de Saint-Cyr en 1923, qui paraissait destiné à mener une carrière classique au service de l'ordre établi.

Ce parcours a priori bien balisé est mis à mal par un esprit critique allant jusqu'au non-conformisme qui, après lui avoir valu quelques brimades dans l'entre-deux-guerres, lui fait choisir, aux premiers mois de l'Occupation, d'entrer en dissidence en s'engageant dans la Résistance. Dès novembre 1940, il met en place une filière d'évasion dans l'entourage immédiat du Gauleiter de Lorraine puis fait parvenir à Londres, début 1941, les premiers plans de la base sous-marine de Lorient.

Traqué par la Gestapo, il passe en septembre 42 en Algérie et se rallie à de Gaulle, en dépit de l'adhésion très mitigée que lui inspire la personne de celui-ci. Membre de la Commission de Débarquement, il devient la cheville ouvrière de l'opposition au projet américain de l'AMGOT (qui visait à placer la France libérée sous la tutelle des Alliés). En 1944, il est désigné comme adjoint de Koenig, le commandant en chef des FFI, mais le commandement américain fait obstacle à sa prise de fonctions. Il entre alors au cabinet du général de Gaulle, devenu chef du gouvernement provisoire, qui le choisit, un an plus tard, pour le poste-clef de Secrétaire général de la Défense nationale.

Il y est le bras droit du ministre jusqu'en 1950. Mais les temps changent, l'esprit critique n'est plus de mise : en butte à l'hostilité de certains militaires de haut grade, qui n'avaient pas brillé sous l'Occupation et lui tiennent rigueur de leur avoir été préféré, si jeune, par de Gaulle, il quitte l'armée. Il n'a que 47 ans et peut alors s'investir au service de l'idée bretonne à laquelle il était acquis depuis le début des années 20.

De la Guerre du Rif (1925-1927) à la Libération, les textes réunis ici, pour la plupart écrits à chaud, allient portraits sans complaisance et informations inédites, parfois ébouriffantes, avec une liberté de ton qui en fait un témoignage décapant sur une époque trop souvent maquillée aujourd'hui par le politiquement correct et l'autojustification.