Paru le 08/10/2019 | Broché 519 pages
Tout public
préface Jean-Pierre Olié | postface Annie Labbé
Ce guide (psychoéducatif) a pour objectif d'aider les personnes souffrant de trouble bipolaire à contrôler l'évolution de leur pathologie, en leur apprenant comment empêcher les « montées » et les « descentes », intempestives et récurrentes, de l'humeur qui la caractérisent.
Pour ce faire, il vise à permettre au patient de mieux comprendre et connaître son trouble - au point d'en devenir un « expert » - et de développer des compétences quant à la gestion des changements d'humeur et la prévention des récurrences (en utilisant des outils spécifiques et des stratégies personnalisées).
Complémentaire des traitements pharmacologiques (indispensables), dont elle entend favoriser l'observance, cette approche est susceptible de transformer l'existence des patients, en réduisant le nombre, la durée et l'intensité des récidives de leur maladie et en améliorant notablement leur qualité de vie.
Destiné au patient bipolaire, ce guide l'est également à ses aidants (proches, membres d'associations d'entraide, soignants), désireux de l'accompagner, de manière plus appropriée et efficace, dans son parcours de soins.
Le Dr Jean-Pierre Guichard est psychiatre, spécialisé dans les troubles bipolaires (exerçant à la Clinique La Nouvelle Héloïse à Montmorency, Val-d'Oise), coordonnateur d'un « programme de psychoéducation destiné aux patients bipolaires et à leur entourage » qui a été agréé par l'Agence Régionale de Santé de l'Ile-de-France. Il est l'auteur, notamment, de Vivre et comprendre les troubles bipolaires (Ellipses, 2014).
Angélique Excoffier est psychologue clinicienne, diplômée de l'Association Française de Thérapie Comportementale et Cognitive (AFTCC), spécialisée dans la prise en charge des troubles de l'humeur, coanimatrice du programme suscité et d'un programme de thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (MBCT). Elle exerce à La Nouvelle Héloïse et en cabinet libéral. Elle a publié : Mon père fait des montagnes russes dans sa tête (Oshar, 2015).