Faster

Faster

Le plus beau trait des amitiés, c'est qu'elles se forgent à l'aveugle. Quelles explosent à des moments inattendus et un peu comme les vocations, comme si quelque chose nous choisissait.

Fernán disait à l'époque que « Faster » parlait du temps. Que personne ne sait ni ne comprend jamais comment fait le temps pour être le plus rapide de tous, le plus rapide de tout. En somme, Fernán voyait les paroles de cette chanson en résonance avec une autre chanson de George, « All Things Must Pass », surtout avec cette phrase qui affirme qu'aucune des ficelles de la vie ne peut durer éternellement.

À la fin des années 1970, à Buenos Aires, deux adolescents inséparables, passionnés de sport et de musique (des Beatles en général et de George Harrison en particulier), fondent un magazine artisanal.

L'enthousiasme de la jeunesse en bandoulière, tous les deux se rendent en périphérie de la ville, chez un certain Fangio, pour mener une première interview qui changera le cours de leur existence.

Faster, c'est le récit des débuts, de l'enfance, de l'amitié, des idoles, des vocations et de ce qu'il en advient.

Eduardo Berti s'amuse de la réalité toute fictionnelle du souvenir des lieux et des époques pour conjuguer le passé au futur dans un jeu narratif jubilatoire et captivant.