Feinte baroque : iconographie et esthétique de la variété au XVIIe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 252 pages
Poids : 768 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7572-0292-0
EAN : 9782757202920

Feinte baroque

iconographie et esthétique de la variété au XVIIe siècle

de

chez Somogy

Collection(s) : Collection d'histoire de l'art de l'Académie de France à Rome

Paru le | Broché 252 pages

Public motivé

25.50 Indisponible

Quatrième de couverture

Cette étude d'histoire de l'art est l'une des premières à envisager le décor de théâtre non seulement comme support d'une action dramatique mais aussi comme une image artistique dans un espace. Elle s'appuie pour cela sur un corpus peu connu : les esquisses de décors du Mémoire de Laurent Mahelot, réalisées pour le théâtre de l'Hôtel de Bourgogne, qui regroupent notamment 47 dessins réattribués à l'artiste scénographe Georges Buffequin, peintre du Roi au service de Richelieu. Ces lavis offrent un témoignage précieux de l'esthétique baroque française des années 1630-1640 et de l'influence particulière du théâtre italien.

Ces images de «feintes» (pour reprendre le terme employé au XVIIe siècle), sont rapprochées et mises en parallèle avec la première grande controverse de cette période : celle de la Querelle du Cid autour de la règle des trois unités qui opposa les partisans de l'écriture «régulière» aux «irréguliers». Cette controverse, irriguée par les réflexions des humanistes italiens du XVIe siècle, compose le débat théorique fondamental qui anime la pensée artistique française pendant les années du règne de Richelieu, puis une bonne partie du XVIIe siècle. La publication dans cet ouvrage du Discours à Cliton sur les Observations du Cid, servira de base à l'étude de l'esthétique de la variété, qui apparaît aux yeux de la critique d'aujourd'hui comme étant constitutive du baroque, et à laquelle, vers 1630, vont s'opposer avec une certaine force, les partisans de la poétique composée dans les règles aristotéliciennes de l'art, ceux que l'on qualifiera de «classiques».