Collection(s) : Tropiques
Paru le 15/12/2001 | Broché 300 pages
Public motivé
avec la collaboration de Mahamadou Abdoul, Sonia Alves Calio, Iskra Dandolova et al.
D'ici l'an 2105, plus de la moitié de la population mondiale vivra dans les villes. Les pays du Sud, eux, compteront en 2005 plus de quatre milliards de citadins, alors qu'aujourd'hui leurs gouvernements ne peuvent déjà plus faire face à leurs besoins. La plupart des villes y présentent des problèmes de qualité de l'environnement, de carence d'infrastructures de base et de services, de manque d'offre de travail, d'accroissement de l'exclusion et de féminisation de la pauvreté.
Dans ce livre, les auteurs sont partis du double constat que les hommes et les femmes ne sont pas concernés de la même manière par l'environnement urbain. Alors qu'elles sont exclues des processus de décision, les femmes sont soucieuses de changer à la fois la réalité environnementale dans leurs villes, ainsi que leur position et leurs rôles dans les stratégies à mettre sur pied.
Ce livre est l'aboutissement de cinq années de travail d'un réseau coordonné en Suisse et constitué de sept équipes de recherche provenant d'Argentine, du Brésil, de la République Dominicaine, du Burkina Faso, du Sénégal, de la Bulgarie et de la Roumanie. Les résultats présentés visent à penser le changement social selon d'autres paradigmes de développement que ceux qui dominent actuellement, passant par l'ouverture d'espaces d'empowerment des femmes dans les organisations de base.
François Hainard est professeur de sociologie économique à l'Université de Neuchâtel en Suisse. Il préside la Section des sciences sociales et le Comité MOST de la Commission nationale suisse pour l'Unesco.
Christine Verschuur est anthropologue, elle collabore à l'Institut Universitaire d'Etudes du Développement de Genève et à l'Université de Neuchâtel et coordonne la collection «Cahiers Genre et Développement».
François Hainard et Christine Verschuur dirigent la recherche «Environnement, villes et rapports sociaux entre hommes et femmes», conduite avec un réseau d'équipes de recherche de sept pays du Sud et de l'Est, dans le cadre du programme MOST de l'Unesco.