Paru le 11/03/2016 | Broché 127 pages
dessins de Philippe Cognée | lecture de Jérémy Liron
La ville est partout dans l'art, le film, le récit.
On la voit comme spatialité, architecture, foule.
Mais qu'est-ce que la communauté change à nos corps ?
Et dans le rapport chacun à notre corps dans la ville, au présent de nos temps confus et sombres, avec prime au consensuel, au normé, à la surveillance, qu'est-ce qui change, quel est pour chacun d'entre nous l'inconnu de son corps ?
Et ce que nous portons d'autres images du corps, le prestidigitateur, l'acrobate de cirque ou de foire, nous aident-ils à nous projeter autrement dans la vie terne ?
C'était pour moi jusqu'ici une sorte de bastion interdit. Des auteurs comme Henri Michaux nous aident à nous y aventurer, et tout d'abord par une leçon : il n'y a que la fiction, le saut dans le fantastique, qui nous le permette.
François Bon
Philippe Cognée, né en 1957, vit près de Nantes. Son travail est représenté par la galerie Daniel Templon (Paris) et par la galerie Alice Pauli (Lausanne). Il enseigne à l'ENSBA. François Bon a consacré un essai sur son oeuvre, publié dans le catalogue de l'exposition au château de Chambord en 2014.
François Bon, né en 1953, a récemment publié : Fragments du dedans (Grasset, 2014), aux éditions du Seuil : Proust est une fiction (2013), Autobiographie des objets (2012), Après le livre (2011), chez Albin Michel : L'incendie du Hilton (2009), Rock'n roll, un portrait de Led Zeppelin (2008), Bob Dylan, une biographie (2007). Quelques textes de Fictions du corps ont d'abord été publiés sous forme de chroniques sur son site «tierslivre.net». Avec le musicien et compositeur Dominique Pifarély, il en donne des lectures-performances.