Fictions du pouvoir chinois : littérature, modernisme et démocratie au début du XXe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 381 pages
Poids : 693 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7132-2165-1
EAN : 9782713221651

Fictions du pouvoir chinois

littérature, modernisme et démocratie au début du XXe siècle

de

chez EHESS

Collection(s) : En temps & lieux

Paru le | Broché 381 pages

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Quatrième de couverture

Fictions du pouvoir chinois

Littérature, modernisme et démocratie au début du XXe siècle

Si la révolution de 1911 a mis fin à l'empire en Chine, c'est seulement le mouvement pour la Nouvelle Culture (4 mai 1919) qui formule véritablement le projet d'une rupture moderne, capable de démocratiser les esprits et d'émanciper les individus. Pour les écrivains qui y participent, la littérature de fiction doit être le vecteur privilégié de cette transformation de sujets en citoyens. Mais la littérature est-elle capable de faire éclore une telle culture démocratique ?

À travers deux oeuvres fondatrices du canon chinois moderne, La véridique histoire d'a-Q de Lu Xun et La Maison de thé de Lao She, l'analyse porte sur la dimension démocratique de ces « fictions du pouvoir » : sur leur façon de configurer l'histoire, de produire ou de contester des normes politiques, sur leur rejet des schémas idéologiques de l'« engagement ».

En confrontant les textes chinois à des oeuvres de Kafka, Segalen et Brecht, Sebastian Veg montre comment, en dépassant les différences culturelles, s'invente une nouvelle façon de penser et d'écrire la fiction. Cette modernité n'est nullement l'apanage de l'Occident, pas plus qu'elle n'apparaît comme importée ou étrangère en Chine. Si le modernisme chinois a ses singularités, c'est surtout à une réflexion critique sur les incertitudes du monde démocratique qu'invite ainsi la littérature dans son ensemble.