Collection(s) : Récits vécus, mémoires
Paru le 01/07/2018 | Broché 188 pages
Amoureux de sa Provence natale, Olivier, fils d'un ouvrier immigré italien, a été gâté par la nature. Doué en peinture, ébénisterie, bricolage, métiers du bâtiment et commerce, l'artiste, pour pouvoir simultanément s'adonner à toutes ses passions traverse la vie comme un « Fouga Magister », cet avion acrobatique qui fend l'azur à 700 à l'heure. Cette existence foisonnante l'amène à rencontrer des gens de tous pays, de tous milieux, de tous tempéraments. Ses succès génèrent des expériences imprévues, hors de portée du commun des mortels, comme celle de rencontrer Charles Aznavour ou encore de passer des vacances luxueuses à Genève. Cependant au lieu de se laisser envahir par les sirènes de la renommée, notre homme, modeste et pragmatique, vise plutôt la réussite de sa vie familiale et sociale. Aussi, lorsqu'à 70 ans il jette un regard sur son parcours, il constate avec satisfaction que la forêt de ses amis occulte ses tableaux et son patrimoine immobilier. La qualité et l'intensité d'une vie ne se mesurent pas à l'aune de la gloire, mais à la constance du bonheur quotidien.
Depuis quatre décennies, l'auteur séjourne plusieurs fois par an en Provence. Il l'a sillonnée dans tous les sens et y a noué des liens durables. Plus que le soleil, les plages ou les paysages, c'est le Midi profond qu'il a toujours cherché à percer. Les récits d'anciens, loin de la frime azuréenne, l'ont plongé dans le quotidien humble et difficile des années 50 qui entamaient cependant une mutation importante avec l'essor du tourisme de masse. Mixant les traits de plusieurs de ses connaissances, reprenant un certain nombre d'anecdotes réelles, en inventant d'autres, il relate l'évolution d'un couple que la réussite pourrait enivrer mais qui ne s'écarte jamais du respect de soi et des autres. Au travers d'une destinée remarquable, c'est de l'amitié, de la modestie, du travail et de la chance que traite ce roman, véritable hommage aux « gens du sud qui ont dans le coeur le soleil qu'ils ont dehors. »
