Collection(s) : Action sociale
Paru le 06/10/2010 | Broché IX-454 pages
Professionnels
Les développements récents de nouvelles modalités de tarification dites «à l'activité», «en fonction des besoins des personnes», «à la prestation» sont plutôt mal perçus : ils marqueraient l'introduction du néo-libéralisme économique dans le secteur social.
Pourtant, ces nouvelles modalités de tarification, le renouveau de la coopération entre les acteurs et la contractualisation pluriannuelle permettent, au contraire, au secteur social et médico-social de renouer avec les sources originelles de l'économie sociale en actualisant la réponse à la question du «pourquoi s'associer ?».
L'actuelle régulation tutélaire et bureaucratique ne peut qu'imploser. Les acteurs du secteur social ont entre leurs mains l'alternative entre une implosion «sur la droite», à savoir une «régulation marchande», ou «sur la gauche», à savoir une «régulation sociale contractuelle». La réponse à la crise à la fois identitaire et financière que connaît le secteur social ne sera pas néolibérale si les acteurs dépassent les intérêts corporatistes qui pourraient leur faire préférer le maintien de l'actuel statu quo. Telle est la conviction que l'auteur partage ici avec tous ceux qui ont en charge un domaine fondamental de notre démocratie.
Jean-Pierre Hardy, inspecteur hors classe de l'action sanitaire et sociale, chargé d'enseignement à l'EHESP, chef du bureau de la réglementation financière et comptable à la DGAS (2000-2009) ; actuellement chef du service «société-politiques sociales» à l'Assemblée des départements de France (ADF), il s'exprime dans le cadre de cet ouvrage en tant que citoyen éclairé et comme militant associatif