Folies, extravagances et cruautés dans l'Empire romain

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 307 pages
Poids : 440 g
Dimensions : 15cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782847720297

Folies, extravagances et cruautés dans l'Empire romain

de

chez Presses de Valmy

Collection(s) : Eclats d'histoire

Paru le | Broché 307 pages

Public motivé

20.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Après son dernier livre «Plaisirs, combats et jeux du cirque dans la Rome antique», Monique Jallet-Huant fait revivre dans ce nouvel ouvrage les folies, débauches, extravagances et actes de cruauté de sept empereurs des premiers siècles de l'Empire romain.

Ecrivain et conférencière, Monique Jallet-Huant réside près de Provins, en Seine-et-Marne.

«Il alla jusqu'à inaugurer un lupanar dans l'enceinte du Palais, comprenant plusieurs cellules meublées conformément à la majesté des lieux, dans lesquelles des dames romaines et de jeunes gens devaient attendre tout prêts à se livrer aux désirs des clients, tandis qu'il envoyait ses nomenclateurs sur les places publiques et dans les basiliques pour inviter les hommes, jeunes et vieux, à venir goûter les voluptés palatines. Aux visiteurs qui sur le moment se trouvaient démunis d'argent, il en avançait à intérêt et chargeait des surveillants d'inscrire leurs noms publiquement comme étant ceux des personnes soucieuses d'augmenter les revenus de César», rapporta Suétone à propos de Caligula dans sa «Vie des douze Césars».

Ainsi Caligula est qualifié de fou, comme six autres «mauvais empereurs» des premiers siècles de l'Empire romain, les Néron, Domitien, Commode, Caracalla, Flagabale et Maximin le Thrace. Mais étaient-ils médicalement fous? Ou bien, leurs excentricités n'étaient-elles qu'extravagances? Pourtant, tous finirent par avoir un comportement ou assassinats et cruautés l'emportèrent sur la raison. Tous furent dominés par le pouvoir absolu dont ils disposaient. «Le pouvoir épuisé, il consomme l'être, le pervertit, l'écrase, le pousse au crime». Furent-ils donc diaboliques?

Si le plus souvent, la fin de leur vie a détruit la part de «bon empereur» qu'ils pouvaient également détenir, ils ne furent pourtant pas à l'origine du déclin de la puissance de Rome. Nonobstant ces «empereurs fous», de sinistre renommée, la civilisation romaine a franchi les siècles et Rome est devenue universelle.