Paru le 09/09/2004 | Broché 84 pages
Tout public
texte Pierre Magnan
Forcalquier se donne chaque lundi en représentation, jour de marché.
Ici il est question des autres jours, des saisons plus austères, quand la ville se replie sur elle-même.
Il n'y a pas d'été sans hiver, chaque jour passe, les pierres se rincent et sèchent au soleil.
Un univers intime, une ville qui chuchote et soupire, un théâtre de murs sous les jupes de Lure. Traduit en noir et blanc pour la lumière de la pierre, et de ces ruelles voûtées de mystère.
Baptiste Humbert, 28 ans, est originaire de la vallée du Jabron dans les Alpes-de-Haute-Provence. Son père peintre, a permis à son regard de plonger vers la composition et l'harmonie des couleurs.
Très tôt séduit par l'outil photographique, il partage cette passion avec celle du genre humain, en inscrivant ses émotions en noir et blanc. En Arménie, il dresse un état des lieux de la capitale, Erevan.
Que ce soit à travers des villes, comme ici, ou des portraits d'artistes, Baptiste nous livre une vision humaniste de ces rencontres.
Ce livre met un terme à cinq années de visites à Forcalquier. Le regard original et décalé du photographe nous fait découvrir un visage intime de cette cité provençale. Cet "autre" regard sur Forcalquier, en noir et blanc, bouscule les images habituellement ensoleillées de la Provence.
Pierre Magnan est né à Manosque en 1922.
Il obtient un succès d'estime à la publication de son premier roman L'aube insolite en 1946.
En 1976, à la suite d'un licenciement pour raisons économiques, il profite de ses loisirs forcés pour écrire un roman policier Le sang des Atrides, qui obtient le prix du Quai des orfèvres en 1978.
La maison assassinée lui vaut le prix RTL Grand public et Les secrets de Laviolette, le prix de la nouvelle Rotary-Club. Il publie régulièrement des romans et récits ayant pour cadre la Haute-Provence.
