Collection(s) : Les cahiers dessinés
Paru le 10/11/2011 | Broché 156 pages
Tout public
textes de Brooks Adams, Élisabeth Lebovici, Natacha Nataf, Emmanuelle Lequeux | entretien avec Marie-Fabienne Aymon
Tout part du dessin, d'une forme dessinée souple, légère, courbe. Cette forme dessinée s'affirme ensuite dans la couleur, en à-plat ou en dégradé, et devient une gouache posée sur un espace réel ou imaginaire. Puis, de simple gouache sur une feuille de papier, la forme s'impose en de grandes toiles aux châssis courbes comme le dessin initial. Cette forme peut encore surgir n'importe où, sur le ciel au-dessus d'un quai de la Seine, sur une photographie de famille, sur une séquence filmée ou à l'intérieur d'une chapelle. Elle peut se matérialiser en objet sculpté, en céramique. Alexandra Roussopoulos retourne à l'essentiel, au langage premier de la forme, c'est-à-dire au dessin dans son acte le plus spontané et le moins rigide : la courbe plutôt que l'angle droit. Dans la lignée poétique de Jean Arp et dans celle des peintres minimalistes, elle ouvre une voie personnelle, avec une obstination rare, une vitalité joyeuse. Ce livre «raconte» une aventure, un style, une grâce.
Alexandra Roussopoulos, de nationalité à la fois grecque et suisse, est née en France en 1969. Elle a étudié à Londres à la Camberwell School of Art, puis à l'École des beaux-arts de Paris, ville où elle vit et travaille. Ses oeuvres sont reproduites dans plusieurs catalogues d'expositions personnelles et collectives et figurent dans la partie contemporaine du Livre libre (Les Cahiers dessinés, 2010). Depuis 1996, elle expose régulièrement en France et à l'étranger.