Formes du récit dans la première moitié du XIXe siècle : Grimm, Brentano, La Motte Fouqué

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 160 pages
Poids : 416 g
Dimensions : 16cm X 25cm
Date de parution :
EAN : 9782842741877

Formes du récit dans la première moitié du XIXe siècle

Grimm, Brentano, La Motte Fouqué

chez Ed. du Temps

Collection(s) : Lectures d'une oeuvre

Paru le | Broché 160 pages

Licence

18.50 Indisponible

Anne-Marie Baranowski, Frédérique Colombat, Rémy Colombat et al.


Quatrième de couverture

La publication des Contes des frères Grimm représente l'un des grands événements littéraires du début du XIXe siècle en Allemagne. Ce fut Clemens Brentano qui leur donna la première idée de leur ouvrage. Conteur-né, d'une imagination inépuisable, Brentano n'est spontané qu'en apparence. Il sait développer toutes les potentialités du conte, puisant ses thèmes aussi bien dans le folklore que dans le recueil Lo Conto degli cunti (Le Conte des contes) publié en 1634 par l'écrivain napolitain Giambattista Basile. Expert dans la technique de son art, Brentano écrit des contes pleins d'allusions savantes, mais aussi débordants de drôlerie. Il transgresse les limites de l'espace et du temps, transformant humoristiquement le narrateur, puis les lecteurs même, en personnages du conte : à la fin de Gockel, Hinkel und Gackeleia, les héros, auxquels se joint l'auteur, deviennent les auditeurs de leur propre histoire.

Avec Friedrich de la Motte Fouqué, c'est une ondine, l'une de ces filles des eaux, malicieuses, voire maléfiques, qui fait son entrée dans la littérature. Son histoire nous conte le mensonge que l'homme se fait à lui-même. Cher-cheur d'un inaccessible absolu, il prétend se contenter du relatif. Ondine, à la fois attendue et inattendue, désirée et redoutée, lui propose l'improbable possibilité, et il oublie le monde et ses engagements, le temps d'un amour-passion, qui ne peut être pour lui que le temps d'un instant. Ondine, pourtant fille de l'incertain empire aquatique, commet l'erreur de croire à la durée. Le jour arrive inévitablement où l'homme s'écrie : «Laisse-nous en paix, nous autres humains». Il n'est pas fait pour vivre dans l'absolu. Mais de telles rencontres, peut-être fortuitement nécessaires, ne s'effacent jamais ; elles gardent une force singulière par-delà la mort.