Paru le 04/02/2010 | Broché 116 pages
Tout public
préface Pierre Présumey
Il est aisé d'avoir du penchant pour l'Italie, et tentant d'aller traîner chez elle son «espoir de bellezza». L'Italie, il est vrai, peut combler cet espoir assez vite, et sans trop se fatiguer. Le penchant, du reste fort honorable, pourrait se dire : «aimer bien» l'Italie, tournure dans laquelle l'adverbe «bien», paradoxalement, atténue la force du verbe.
Mais «aimer» l'Italie, l'aimer tout court et tout entière, l'aimer en dépit de tout et d'elle-même, c'est une autre affaire. Aimer l'Italie avec constance, l'aimer malgré la déception toujours possible, malgré ses dérobades et ses faux-semblants, avec la nécessité de refaire toujours sa connaissance, avec l'appétit renouvelé de la retrouvaille et la douleur renouvelée du départ, voilà une expérience plus rare. C'est une telle expérience que nous livrent les carnets de Jean-Louis Jacquier-Roux.
Jean-Louis Jacquier-Roux est né en 1947 dans l'Isère. Il est l'auteur d'une vingtaine de recueils et d'ouvrages (poésies, nouvelles, essais). Il a publié aux Carnets du Dessert de Lune : Missiano, 2003 ; Th. R., 1953, 2006. Chez d'autres éditeurs : Peau de banane, nouvelles, La Passe du vent, 2004 ; Il ferait beau voir, Pré#Carré, 2007 ; Textes dans la N.R.F., Brèves, Europe. Collabore à la revue Décharge depuis 2002.
Monique Delorme peint, dessine, photographie l'Ombrie depuis vingt ans. Elle tire de ses observations des particolari (détails) qui témoignent de son rapport intime avec cette région. A illustré le premier recueil de Jean-Louis Jacquier-Roux, paru aux Carnets du Dessert de Lune.