Collection(s) : Libres opinions
Paru le 24/11/2011 | Broché 167 pages
Public motivé
Pourquoi les entreprises allemandes affichent-elles une compétitivité supérieure aux françaises, leur permettant d'investir, d'exporter et de créer des emplois ? Faut-il y voir une suprématie technologique ou managériale allemande ? La réponse est ailleurs, nous dit Henri Lagarde : la première « botte secrète » des entreprises d'outre-Rhin tient à des règles du jeu, notamment fiscales et sociales, propices à la rentabilité. Atout qui manque cruellement à leurs concurrentes hexagonales ! La comparaison que mène l'auteur entre les lignes-clés d'une PME bretonne et ce qu'elles deviendraient dans un contexte allemand est sans appel : on découvre que les charges sociales pèsent deux fois plus sur les entreprises françaises que sur les allemandes, ou encore que la fiscalité de ces dernières est au moins 40 % inférieure.
Pourquoi la France ne s'inspire-t-elle pas de son voisin ? C'est qu'elle est victime du « syndrome NIH » (« not invented hère », ou « pas inventé ici ») conduisant à rejeter, au nom d'une prétendue spécificité culturelle, tout exemple ou idée venant de l'extérieur.
Comment les choses, et surtout les mentalités, peuvent-elles changer ?
L'auteur avance des réponses sans mobiliser de grande théorie mais en collant à la réalité du terrain dans toute sa complexité, en proposant des solutions concrètes.
Henri Lagarde est chef d'entreprise. Il a travaillé chez Thomson où il était en dernier lieu PDG du groupe Thomson Électroménager, avant de rejoindre en 1994 le groupe agroalimentaire Guyomarc'h dont Royal Canin faisait partie ; il faisait partie du board du groupe Mars Inc., propriétaire de Royal Canin depuis 2002. Il intervient, particulièrement en Europe, en Asie et aux USA, sur des problèmes de stratégie et organisation.