Francisco Sobrino

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 207 pages
Poids : 1325 g
Dimensions : 23cm X 30cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-37372-077-8
EAN : 9782373720778

Francisco Sobrino

de , ,

chez Dilecta

Paru le | Relié 207 pages

Tout public

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sous la direction de Matthieu Poirier


Quatrième de couverture

Francisco Sobrino (1932-2014) explore dès la fin des années cinquante une logique modulaire, réductionniste et cinétique, qu'il poursuit dans un premier temps au sein du GRAV (Groupe de Recherche d'Art Visuel, 1960-1968) dont il est un des fondateurs. Au-delà de références à Constantin Brancusi, à la grille moderniste de Piet Mondrian, aux systèmes rationnels de Max Bill, à l'intégration de la lumière et de l'espace réels de László Moholy-Nagy ou encore aux théories constructivistes d'Alexander Rodtchenko, Vladimir Tatline et Naum Gabo, la variabilité visuelle des oeuvres de Sobrino relève de la phénoménologie de la perception. Cette discipline, alors en plein essor, noyaute tant le cinétisme européen que le minimal art nord-américain. À mi-chemin entre les deux courants, Sobrino aborde ainsi de façon inédite l'implication sensorielle et le rôle actif du spectateur, ceci avant que Robert Morris ne devienne féru des écrits de Maurice Merleau-Ponty, que Robert Smithson ne déploie ses miroirs dans le paysage naturel ou que Bridget Riley puis James Turrell n'affirment tour à tour que « la perception est le médium ». Le présent ouvrage, richement illustré, se veut avant tout une invitation à l'expérience in vivo, c'est-à-dire dans le temps et l'espace réels, de la mutation, inattendue et vertigineuse, de ces structures essentialistes.


In the late 1950s, Francisco Sobrino (1932-2014) began exploring a modular, reductionist, kinetic approach, at first within the context of the Visual Art Research Group (GRAV, 1960-1968), of which he was a founding member. In addition to references to Constantin Brancusi, Piet Mondrian's modernist grid, Max Bill's rational systems, László Moholy-Nagy's integration of light and real space, and the constructivist theories of Alexander Rodchenko, Vladimir Tatlin and Naum Gabo, the visual variability of Sobrino's work pertains to the phenomenology of perception. This discipline, in full expansion at that time, infiltrated both European kineticism and North American minimal art. Finding himself midway between these two currents, Sobrino approached sensorial involvement and the active role of the spectator in an unprecedented fashion, prior to Robert Morris's passion for the writings of Maurice Merleau-Ponty, Robert Smithson's use of mirrors in natural landscapes, or Bridget Riley's and then James Turrell's claim that « perception is the medium ». This richly illustrated publication primarily aims to be an invitation to experience in vivo - that is to say in real time and space - the unexpected, vertiginous mutation of these essentialist structures.


Francisco Sobrino (1932-2014) explora a partir de finales de los años cincuenta una lógica modular, reduccionista y cinética que persigue, inicialmente, en el marco del GRAV (Grupo de Investigación de Arte Visual, 1960-1968), grupo que fundará con otros artistas. Más allá de las referencias a Constantin Brancusi, a la rejilla modernista de Piet Mondrian, a los sistemas racionales de Max Bill, a la integración de la luz y el espacio reales de László Moholy-Nagy o incluso a las teorías constructivistas de Alexander Ródchenko, Vladimir Tatlin y Naum Gabo, la variabilidad visual de las obras de Sobrino se enmarca en la fenomenología de la percepción. Esta disciplina, entonces en pleno auge, impulsó tanto el cinetismo europeo como el minimal art norteamericano. Sobrino, a mitad de camino entre las dos corrientes, aborda de manera inédita la implicación sensorial y la función activa del espectador, mucho antes de que Robert Morris se apasionara por los escritos de Maurice Merleau-Ponty, de que Robert Smithson dispusiera sus espejos en un ambiente natural y de que Bridget Riley y, más adelante, James Turrell afirmaran sucesivamente que « la percepción es el médium ». Este libro, abundantemente ilustrado, pretende ser ante todo una invitación a la experiencia in vivo, es decir en el tiempo y el espacio reales, de la mutación, inesperada y vertiginosa, de sus estructuras esencialistas.