François Bocion : au seuil de l'impressionnisme

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 213 pages
Poids : 701 g
Dimensions : 24cm X 28cm
Date de parution :
EAN : 9788874393541

François Bocion

au seuil de l'impressionnisme

chez 5 continents éditions

Collection(s) : Beaux livres

Paru le | Broché 213 pages

Tout public

35.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Développant en Suisse le goût de la peinture en plein air, François Bocion (1828-1890) donne une sorte d'équivalence lémanique au maître des côtes normandes Eugène Boudin, son contemporain. Après une enfance entre Lausanne, Montreux et Vevey, Bocion fréquente l'Académie de Charles Gleyre à Paris. De retour en 1848 à Lausanne, il est nommé professeur de dessin à l'École industrielle cantonale où il enseignera jusqu'à sa mort.

Rare peintre vaudois du XIXe siècle à avoir accompli une carrière à Lausanne, Bocion explore les charmes du lac, ses travaux et ses jours, il en observe les variations d'humeur, l'ensemble de ses métamorphoses atmosphériques et chromatiques qu'il consigne dans des oeuvres parfois très libres, jusqu'à devenir pour la postérité « le peintre du Léman ». Le lac sera son domaine, un sujet idéal dont il multiplie les portraits pour ne le délaisser qu'à l'heure des vacances quand, périodiquement, il s'évade dans la lagune de Venise ou sur la Riviera ligure.

S'il reste au seuil de l'impressionnisme, plusieurs éléments le rapprochent clairement de Claude Monet, de douze ans son cadet, qui a, comme lui, suivi l'enseignement de Gleyre et sait tirer parti des reflets aquatiques et des effets de la lumière à différentes heures du jour.

À côté d'une anthologie de chefs-d'oeuvre retraçant l'évolution picturale et graphique de Bocion, sont établies ici des mises en parallèle avec les maîtres qui ont nourri son art (Camille Corot, Barthélemy Menn, Charles Gleyre), éclairent sa démarche (Eugène Boudin, Claude Monet) ou perpétuent sa leçon (Eugène Grasset, Félix Vallotton). Sans oublier Gustave Courbet (en exil à La Tour-de-Peilz de 1873 jusqu'à sa mort en 1877), avec qui il se lie - les deux amis auraient planté le chevalet côte à côte sur le motif - et dont il sera désigné pour expertiser l'atelier en 1877.