Frédéric Empaytaz : dernier préfet du Lot nommé par le gouvernement de Vichy (mars-août 1944) : témoignage

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 235 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-917626-38-2
EAN : 9782917626382

Frédéric Empaytaz

dernier préfet du Lot nommé par le gouvernement de Vichy (mars-août 1944)
témoignage

de

chez Edicausse

Paru le | Broché 235 pages

Tout public

30.00 Indisponible

préfaces Marc-Olivier Baruch, Gilles Chevriau


Quatrième de couverture

Frédéric Empaytaz

Dernier préfet du Lot nommé par le gouvernement de Vichy (mars/août 1944)

Frédéric Empaytaz a été préfet du Lot de mars à août 1944. Tous s'accordent à dire que, sans lui, la Libération à Cahors aurait été l'occasion d'un bain de sang. Il a pu éviter aux maquis bien des attaques, il a prévenu des rafles et sauvé des Juifs, il a permis à des jeunes gens d'échapper au STO. Après guerre, nul n'a songé à le priver du ruban de la Légion d'honneur, gagné dans les tranchées.
Cet homme honorable a pourtant été le représentant d'un régime criminel.
Quel est son parcours ? Pourquoi a-t-il accepté cette fonction ?
Comment a-t-il géré ses relations avec Vichy et avec l'occupant ? Qui est-il ?
Sentant arriver le grand âge, il a écrit, pour ses enfants et petits enfants, un « Livre de famille » dans lequel il évoque sa vie, ses parents, son enfance, la Première guerre, ses études, sa carrière d'écrivain écourtée, son engagement politique puis dans l'administration, après la défaite de 40. Son petit-fils, Pascal Bouchard, journaliste et écrivain, a décidé, avec l'accord de ses cousins et cousines, de publier les pages consacrées à ces quelques mois décisifs. L'homme méritait, pour sa mémoire, de présenter aux Cadurciens et aux Lotois sa vérité. Et il nous emmène à la rencontre de toutes les personnalités du département, à Vichy où il déjeune avec le Maréchal, où Laval lui dit de ne pas respecter les consignes qu'il lui envoie, il évoque son entourage, les ultras de la collaboration, sa complicité avec la Résistance. Avec lui, nous parcourons les routes, nous prenons des rafraichissements avec celui dont il ignore encore qu'il a été désigné pour lui succéder, nous sommes avec lui à Frayssinet-le-Gélat, dans la préfecture quand les FTP entrent dans la cour et encore le lendemain, quand il remet à Robert Dumas une enveloppe avec les fonds secrets...
L'historien Marc Olivier Baruch, qui signe la préface, fait remarquer que Frédéric Empaytaz n'a pas compris où allait l'Histoire, fasciné qu'il était par le vainqueur de Verdun. Et ce récit nous oblige à nous interroger. Non pas Qu'aurais-je fait à sa place ? Cette question n'a aucun sens. Mais Que ferai-je demain si... ? Où sont, pour chacun d'entre nous, les lignes rouges ? Le regard sur le passé repeint en noir et blanc ce qui est grisaille pour ceux qui le vivaient. Par delà les années, l'ouvrage nous invite à ne pas laisser gagner le brouillard, à faire preuve de lucidité.

P. Bouchard

En seconde partie de l'ouvrage, une iconographie composée à partir de photos et documents d'époque, choisis au plus près de ce texte, apporte un éclairage sur : Les services préfectoraux et les représentants des services rattachés, les deux sous-préfets, les élus des principaux villages traversés par le préfet :
Figeac, Saint-Céré, Gramat, Souillac, Puy-l'Evêque, Gourdon... mais également les parlementaires, les conseillers départementaux et les figures politiques du moment comme Anatole de Monzie dont le préfet nous fait partager leur long entretien.
L'occupant, la milice, les forces partisanes sans oublier les libérateurs qui franchiront, le 17 août, l'imposant portail de la préfecture pour prendre les commandes du département.