Friedrich Engels et les peuples "sans histoire" : la question nationale dans la révolution de 1848

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 382 pages
Poids : 498 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84950-692-9
EAN : 9782849506929

Friedrich Engels et les peuples "sans histoire"

la question nationale dans la révolution de 1848

de

chez Syllepse

Collection(s) : Mille marxismes

Paru le | Broché 382 pages

Public motivé

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avant-propos de Benjamin Bürbaumer | traduction de l'allemand et introduction par Gérard Billy | postface de Georges Haupt et Claudie Weill


Quatrième de couverture

Le rêve de l'Europe supra-étatique va-t-il se briser sur la question nationale ? En Catalogne, en Écosse, en Corse et au Pays basque, des peuples affirment leur droit à vivre un destin que la mondialisation capitaliste ne peut pas satisfaire. Plus à l'est, notamment en Ukraine et dans l'ex-Yougoslavie, la même question ébranle les dominations.

Si le néolibéralisme unificateur bute sur ce renouveau de la question du droit des nations à disposer d'elles-mêmes, la gauche, radicale ou non, semble en peine pour offrir ses solutions. Circonstances qui ajoutent à la complexité de la question, toutes ces expressions nationalitaires ne sont pas portées par une vision émancipatrice.

Pourtant, dès son essor, le mouvement ouvrier s'est emparé de cette question, notamment à la suite du Printemps des peuples de 1848. Parmi les principaux acteurs de la scène politique de l'époque, Friedrich Engels s'attache plus particulièrement à analyser la question nationale et produit le déconcertant concept de peuples « sans histoire », lesquels « n'ont pas été capables de constituer des États et n'ont plus suffisamment de force pour conquérir leur indépendance nationale » qu'il oppose aux nations « révolutionnaires ».

C'est cette thèse que réfute Roman Rosdolsky dans cet ouvrage resté inédit en français.

Biographie

Né à Lemberg (ville d'Ukraine alors en Galicie autrichienne) en 1898, Roman Rosdolsky est mort à Détroit (États-Unis) en 1967. Membre du Parti communiste ukrainien, intellectuel marxiste proche de l'opposition antistalinienne, il est déporté à Auschwitz. À sa libération, il prend le chemin d'exil pour les États-Unis où il poursuit son travail théorique et rédige La Genèse du Capital chez Karl Marx, dont seule la première partie a été publiée en français aux éditions François Maspero (1979).