Galilée, critique d'art. Attitude esthétique et pensée scientifique

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 120 pages
Poids : 160 g
Dimensions : 13cm X 17cm
Date de parution :
EAN : 9782906131262

Attitude esthétique et pensée scientifique

chez les Impressions nouvelles

Collection(s) : La bibliothèque d'un amateur

Paru le | Broché 120 pages

Public motivé

12.00 Indisponible

traduit de l'anglais par et préf. Nathalie Heinich


Quatrième de couverture

la bibliothèque d'un amateur

C'est un fait bien connu que les découvertes astronomiques de Kepler ne furent jamais prises en compte par Galilée. «Les voies de la pensée humaine sont curieuses, imprévisibles, illogiques», en concluait A. Koyré, tandis que Panofsky y voyait «l'un des plus étranges paradoxes de l'histoire». C'est en 1954 que le célèbre théoricien de l'art s'empare de cette énigme épistémologique en rédigeant Galilée, critique d'art, ouvrage difficile à situer dans les cadres universitaires comme dans la production de Panofsky, et longtemps inédit en français. Théorie des arts et de la musique, numérologie et anamorphose, maniérisme et poésie, cabinets des curiosités et astronomie, trajectoires des planètes et mouvements musculaires, physique et marqueterie, platonisme scientifique et classicisme esthétique : on y croise Galilée aussi bien que Léonard de Vinci, Michel-Ange et le Tasse, Holbein et Kepler, l'Arioste et Arcimboldo. Se déplaçant avec une aisance confondante dans les domaines les plus variés de la culture de la Renaissance, Panofsky trace dans ce livre un itinéraire paradoxal pour comprendre comment un Galilée fut incapable d'assimiler ce que sut découvrir un Kepler, pourtant moins progressiste. Mais guère moins paradoxal est sans doute le fait que ce que Panofsky - contre les habitudes mentales de notre époque - dut associer pour dégager les principes gouvernant la pensée galiléenne, fut justement ce que Galilée lui-même s'était efforcé - contre les habitudes mentaies de son époque - de dissocier.