GB 84

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 553 pages
Poids : 628 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782743615277

GB 84

de

chez Rivages

Paru le | Broché 553 pages

23.50 Indisponible

traduit de l'anglais par Daniel Lemoine


Quatrième de couverture

GB 84

Le 5 mars 1984, les mineurs de Cortonwood, dans le Yorkshire, cessent le travail après l'annonce de la fermeture prochaine du puits dans le cadre d'un plan de restructuration des houillères britanniques qui prévoit 20 000 suppressions d'emplois. Ils ne savent pas qu'ils viennent d'amorcer une grève qui durera un an et sera le plus violent conflit social de l'après-guerre.

Une semaine plus tard, la moitié des 187 000 mineurs que compte le pays a rejoint le mouvement emmené par le Syndicat national des mineurs (National Union of Mineworkers) d'Arthur Scargill. Il y a longtemps que les relations entre la direction des charbonnages et le syndicat ne sont pas au beau fixe. Le Premier ministre Edward Heath l'avait appris à ses dépens lors de la grève de 1974 qui précipita sa chute. Alors qu'elle est au pouvoir depuis cinq ans, Margaret Thatcher n'a pas l'intention de subir le même sort.

Tandis qu'Arthur Scargill tente de mobiliser l'ensemble des forces syndicales autour des mineurs, le gouvernement recourt à tous les moyens possibles pour briser la grève : artifices juridiques, répression policière, actions de déstabilisation.

Faisant alterner le témoignage de deux grévistes progressivement poussés au désespoir et le récit de la guerre sans merci qui oppose le syndicat au gouvernement, David Peace brosse avec la rigueur de l'historien et le souffle du romancier un tableau fascinant de ce conflit majeur qui fut sans doute le dernier de son espèce. Outre la défaite des mineurs, il marqua l'entrée de la Grande-Bretagne dans l'ère du libéralisme triomphant.

« Peace met en scène des gangsters et de mystérieux financiers, des briseurs de grève et de sinistres personnages haut placés. Il fait de tout cet épisode un thriller haletant sans nuire au réalisme documentaire. »
Terry Eagleton, The Guardian

Du même auteur : David Peace