Gendarmerie, ton honneur incendié : des Irlandais de Vincennes aux paillotes corses : faits, témoignage, analyse de prétendus scandales d'État

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 414 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 14cm X 20cm
Date de parution :
EAN : 9782913790162

Gendarmerie, ton honneur incendié

des Irlandais de Vincennes aux paillotes corses
faits, témoignage, analyse de prétendus scandales d'État

de

chez Ed. du Terroir

Paru le | Broché 414 pages

Tout public

19.82 Indisponible

entretien recueilli par Francis Puyalte


Quatrième de couverture

Vincennes - 28 août 1982 : En emprisonnant trois "terroristes" irlandais, un capitaine du GIGN et un officier supérieur (directeur d'enquête non habilité en tant que tel) commettent des entorses criminelles au code de procédure pénale qui, une fois découvertes, entraîneront leur perte et cloueront la Gendarmerie tout entière au pilori de l'opprobre.

Ce même 28 août, trompé par la teneur de comptes rendus verbaux émanant des opérationnels, l'Elysée commet la faute d'annoncer médiatiquement l'importance du coup qu'on lui affirme porté au terrorisme international. Ce faisant, le Président de la République met le doigt dans un engrenage qui, sous l'effet d'impulsions ourdies par le chef d'escadron en cause, vaudra à son entourage élyséen d'être désigné comme instigateur des crimes initiaux.

De témoin privilégié des faits, l'auteur passa, dès 1983, au stade d'acteur en orientant le général inspecteur de la Gendarmerie sur la piste de la vérité. Une vérité livrée ici par mille détails inédits que la Justice veut ignorer. Bien que saisie depuis 18 ans déjà, elle poursuit sur une lancée propre à lui faire battre le record de la lenteur...

Ajaccio - mars/avril 1999 : En incendiant une paillote de plage puis en intimant à son "GIGN délocalisé" l'ordre d'en brûler une seconde, un colonel (patron des gendarmes de Corse) commet une nouvelle bavure criminelle inimaginable. Acculé aux aveux, tout comme les "pieds-nickelés" de Vincennes le firent, il tentera de se disculper en prétendant n'avoir fait qu'obéir à des directives formelles, supposées légales (!) et provenir de Matignon.

Sans complaisance aucune, souffrant pour sa Gendarmerie incendiée - au second sens du terme, s'entend -, l'auteur met en relief les criantes similitudes existant entre ces deux coups de commando ratés, imputables à une poignée de mégalomanes rêvant du Panthéon tout en faisant litière des règles les plus élémentaires de la déontologie professionnelle.