Quatrième de
couverture
Le présent ouvrage a pour fins de :
- clarifier l'origine du terme «technoscience»
et l'évolution de son usage. La technoscience
a deux origines indépendantes qui remontent
aux années 1970 : anglaise (américaine) et
française (belge).
- Rendre accessible un texte fondateur qui
n'avait jamais encore été publié intégralement :
«Philosophie et futur» (1976), probablement
un des premiers textes français qui utilise la
littérature de science-fiction comme source
d'inspiration et d'illustration pour la réflexion
philosophique.
- Encourager la lecture et l'étude de la science-fiction,
passée et actuelle, en raison de sa
pertinence pour le questionnement et la
réflexion philosophiques. La science-fiction
suscite et développe le sens de l'étonnement,
de l'émerveillement à la recherche d'une
explication rationnelle ; elle favorise aussi la
capacité de distanciation. Elle offre un trésor
d'expériences de pensée qui interpellent les
chercheurs en philosophie autant qu'en
sciences humaines. En tant que document,
la science-fiction est pertinente pour l'étude
de l'évolution des représentations et images de
la science et des techniques ainsi que de leur
place dans la société au fil du XXe siècle.
- Illustrer l'intérêt de la notion de technoscience
comme outil heuristique pour la lecture critique
de la science-fiction.
Un ouvrage sur le thème «philosophie
et science-fiction» et gravitant autour de la
notion controversée de «technoscience» ne va
pas sans prise de risque. Il tient le pari que la
reconnaissance de l'intérêt de cette notion
d'une part et de la science-fiction d'autre part,
pour l'intelligence de notre monde, de son
histoire et de son avenir, ne cessera de
progresser.
Biographie
Gilbert Hottois est
professeur
émérite à
l'Université Libre
de Bruxelles
et membre
de l'Académie
Royale
de Belgique.
Il est l'auteur de
Le signe et la
technique (1984),
Entre symboles
et technosciences
(1996),
Technoscience et
Sagesse ? (2002),
Philosophies
des sciences,
philosophies des
techniques (2004),
La science : entre
valeurs modernes
et postmodernité
(2007).