Génie du silence que la danse jusqu'à l'amour. Récit, la réponse de l'avenir : poèmes 2014-2015

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 84 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 21cm X 30cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-9546600-3-5
EAN : 9782954660035

Génie du silence que la danse jusqu'à l'amour

de

chez Atelier GuyAnne

Collection(s) : Le singulier dans l'instant

Paru le | Broché 84 pages

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Quatrième de couverture

Maîtrise de la non-maîtrise - nous dansons avec art sur le fil, parfois tout à fait invisible, du paradoxe. La maîtrise qui clôt les limites nous désempare ; toute absente possibilité de modeler ce qui nous est donné, nous décourage.

Le Je, ainsi que les mots ou les formes, fait obstacle à l'oeuvre. Nous trébuchons sur ces écueils - lecteur, poète, artiste. Le singulier se trouve en deçà, dans la communion de l'ombre, la souple chorégraphie de l'ouvert. Nos muscles ne s'y contraignent pas ; l'exercice est élastique. Nous acquérons la disponibilité du continu, la fluidité de l'onde. «Et, comme un bon nageur...»

La souplesse est absence de rupture - amour simple exaltant par le menu le plaisir de la présence, non pas désir étouffant et combattu, mais disposition à goûter le laisser-aller de la sensualité, ainsi que la tension qui peu à peu culmine dans la jouissance.

La lumière irise alors la nappe d'eau étale qui, à l'infini, s'éploie.

C'est à ce degré d'intimité avec ce qui nous est donné, en nous, à côté de nous, que l'oeuvre aspire à atteindre. C'est la dynamique du délice - la lente éclosion de la vie dans la conscience des lèvres et des mains, le mouvement d'agir, pour lui-même.

une valve de Saint-Jacques

Le devenir à lui-même se noue à l'oblique dans l'indirection des consciences profondes qui s'effleurent en une parole ouverte.

Ce biais compense l'usure, la destruction, l'épuisement. Les champs sur la colline qui glisse vers le fleuve en une valve de Saint-Jacques s'étirent en un camaïeu d'ocres sous la lumière que tamise la brume. Et là-bas, sur le coteau qui s'élève jusqu'à l'horizon, la terre pousse jusqu'à la blancheur nacrée sous les vigoureux nuages gris sombre.

Les noces à l'oblique sont aveugles, mais s'enracinent.