Paru le 15/10/2011 | Broché 222 pages
Tout public
avec la collaboration d'Elisabeth Perolini, Lorraine Audric | avant-propos Pierre Bergé, Pierre Leroy
On porte son visage devant soi comme un secret qu'on ne connaît pas.
Notre déception devant notre photographie provient du fait que nous croyons nous connaître.
Expliquez-moi pourquoi les hommes de lettres veulent toujours être photographiés comme les stars, et ces dernières comme les hommes de lettres.
Un photographe doit lire un visage comme la page d'un livre. Il doit déchiffrer aussi ce qui est écrit entre les lignes.
On ne demande pas au photographe de créer les formes, mais de les reproduire. Dans la hiérarchie des artistes il se rapproche du traducteur. Un bon traducteur doit savoir écrire lui-même.
Réfugiée à Paris en 1933, Gisèle Freund (1908-2000) y reste jusqu'en 1940, avant de s'exiler à nouveau. Au cours de ces sept années décisives, elle publie sa thèse sur l'histoire de la photographie et réalise les portraits en couleurs des écrivains les plus célèbres de son temps.